Conclusion /La conscience du temps est-elle un obstacle à mon bonheur ?

Conclusion du chapitre :

A la question : “La conscience du temps est-elle un obstacle à mon bonheur ?” il s’agissait de se demander si la conscience du temps représentait réellement une entrave à mon bonheur OU BIEN si elle n’était pas plutôt un moyen pour y parvenir. Ainsi donc, ce n’est pas parce que la conscience du temps nous fait prendre conscience de notre mortalité, de notre temps limité ici-bas et que cette représentation de notre condition nous affecte négativement, qu’elle doit pour autant constituer un frein absurde à notre bonheur en le condamnant d’ores et déjà puisque la recherche du bonheur apparaît comme une quête naturelle. Dans cette aspiration au bonheur, il semblerait plutôt que cette conscience du temps nous somme de nous demander “que faire de ce temps imparti ?”, nous chargeant ainsi de la responsabilité de notre bonheur en distinguant notamment ce qui dépend ou non de nous. En ceci, investir notre existence en assumant notre condition / situation à la fois mortelle et libre grâce à la vie, les sciences, la religion, l’art et le travail notamment, est un moyen de dépasser le temps en nous conférant une dimension éternelle et heureuse.
En définitive, ce questionnement sur ce sujet nous a permis de comprendre que même si le temps de prime abord apparaît comme une condition tragique de notre existence, il est surtout la dimension dans laquelle nous déployons notre liberté et notre bonheur. Le rôle de la conscience est donc avant tout de nous le rappeler.

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