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Commentaire critique de la conception rationaliste de l’être humain

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Par   •  30 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  2 487 Mots (10 Pages)  •  1 576 Vues

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Commentaire critique de la conception rationaliste de l’être humain

Afin de bien fonctionner, une société est souvent basée sur un fondement, sur des valeurs communes ou bien sur un courant de pensée modèle. De nos jours, la raison est le dénominateur commun de tout être humain et c’est grâce à celle-ci que le dialogue est possible. En effet, la logique que la raison apporte permet de créer un monde plus compréhensible, où les vivants peuvent cohabiter et vivre ensemble. L’attitude rationnelle est donc un idéal à viser pour tous et est omniprésente. Afin de bien la comprendre, il est bien  important d’étudier tous ses aspects en profondeur et de les développer. Ensuite, comparer cette attitude dans un contexte, l’histoire de Gilles plus en particulier, va permettre de mieux cerner sa fonction et son utilité. Puis, pour conclure sur le sujet, il sera pertinent d’examiner l’opposition entre le récit de cet homme ainsi que la conception rationaliste pour en retirer les points communs.

Tout d’abord, l’attitude rationnelle est une façon de voir les choses qui met de côté l’aspect égocentrique de l’humain. Celle-ci permet à l’humain de douter sur tout pour ensuite atteindre un maximum de connaissance sur un sujet. Elle représente un courant idéal et si tout le monde y adhérait,  la société mondiale actuelle serait mieux comprise et dépourvue de conflits. En d’autres mots, au lieu de penser à ses propres émotions, envies et désirs, il faut être ouverts d’esprits et savoir écouter les intérêts et besoins des autres autour de soi. Pour ajouter, être rationnel c’est pouvoir faire abstraction de son émotivité et éviter de se concentrer sur ce que nos cinq sens nous présentent. Avec le bon sens, il faut savoir mettre les fausses opinions (qui reposent sur la sensibilité) de côté pour se baser sur des faits logiques. La pensée rationnelle pourrait donc aussi être un synonyme de sagesse. En somme, celle-ci crée de la méfiance chez les humains puisque ceux-ci, recherchant des explications justifiables pour différents phénomènes, refusent de croire aux croyances populaires, aux données brutes de la perception ainsi qu’aux explications mythiques de l’univers. L’attitude rationnelle remet donc en question l’autorité de la tradition et souhaite obtenir un seuil de connaissance ultime.

En ce qui concerne les fonctions de la raison, celle-ci, tout d’abord, permet d’échapper à l’opinion par la critique et le doute. Cela signifie que c’est le doute impliqué qui, alors qu’il est poussé à son point maximal, permet de poser une vérité. Aussi, la raison rend possible la communication, donc le dialogue logique entre les humains. Grâce à cette façon de communiquer, les humains sont plus en mesure de comprendre les besoins des autres. Elle est donc automatiquement responsable du langage et de la pensée puisqu’elle est partagée par tout être raisonnable, donc rationnel. Ces fonctions sont basées sur des principes de raisonnement utilisés lors d’une conversation: le principe d’identité, le principe de non-contradiction et le principe du tiers exclu. En premier lieu, le principe d’identité insinue qu’une chose est ce qu’elle est (A=A). En deuxième lieu, le principe de non-contradiction signifie qu’une chose ne peut pas être et ne pas être dans un même sujet (A est différent de non A), donc une même chose ne peut pas être son contraire. En troisième lieu, le principe du  tiers exclu laisse entendre qu’une chose peut être elle- même et avoir un contraire, mais pas d’intermédiaire (on retrouve donc seulement deux états à un objet). Pour résumer, ces trois principes de communication, une fois respectés, servent à dialoguer et pouvoir affirmer quelque chose avec certification. Il est pertinent d’affirmer que la raison possède de multiples fonctions et que c’est grâce à elle si la vie sur Terre (avec les humains) est possible.

Il faut observer maintenant les différentes fonctions cognitives de la raison. Celles-ci nous donnent la faculté de reconnaître et de connaître ce qui est la réalité dans notre monde si chaotique. La pensée rationaliste vise donc à remplacer la croyance par le savoir puisqu’elle souhaite permettre à l’humain de douter à un point tel où il devient certain d’une affirmation. Quand je parle de croyance ici, je veux dire plus spécifiquement l’explication mythique. En effet, pour la personne qui est rationnelle, les mythes créent une certaine confusion concernant leurs existences. Basés sur des faits plus ou moins vérifiables, des doutes sont toujours présents sur leur crédibilité : il faut avouer que dans cet univers où l’on fait parfois face à des phénomènes surnaturels, les lois de la logique sont ébranlées. Pour faire un lien avec autrefois, c’est grâce aux premières civilisations que les mythes ont été fondés. N’ayant aucun repère pour comprendre certains phénomènes, les premiers habitants de la planète ne se fiaient qu’à leurs intuitions pour émettre des théories. Ce sont donc les philosophes d’aujourd’hui qui ont mis terme à ces fausses affirmations en étudiant la raison et son utilité.  Alors, pour vraiment être satisfait, il faut savoir se baser du côté de l’explication rationnelle, où la logique prend place et prouve à l’aide de faits réels qu’une chose peut exister. C’est ainsi pourquoi la pensée rationaliste cherche à se fonder sur des vérités certaines plutôt que sur des superstitions.

Un des représentants majeurs de la pensée rationnelle est sans aucun doute René Descartes, un mathématicien, physicien et philosophe français. Selon lui, c’est la raison qui permet de distinguer le bien du mal et le vrai du faux. Il pense que la vérité se trouve dans ce que l’on peut prouver (par exemple, de façon expérimentale avec la science) et pour s’y faire, il se fit à une méthode pour s’assurer de la valeur de ses jugements. Celle-ci est composée de plusieurs règles qui lui permettent de bien utiliser son bon sens afin de l’appliquer. Aussi, dans cette méthode, cet homme fait énormément référence au doute. C’est-à-dire qu’il doute sur tout : sur l’existence du monde, sur ses propres acquis, sur le passé, sur les sens, sur les traditions, etc. Cette façon de voir les choses est, pour lui, la méthode qu’il faut utiliser pour être totalement certain de l’existence des choses et de la réalité des faits. Pour lui, la raison est donc le seul moyen logique pour concevoir la réalité.

Pour qu’une société fonctionne adéquatement, plusieurs règles et morales se doivent d’être respectées. En effet, si tout le monde était plus rationnel, la violence serait quasiment éradiquée au lieu d’être omniprésente. En fait, aujourd’hui, grâce aux nombreux conflits sociopolitiques, les armes sont principalement utilisées pour faire valoir une opinion : mais si les humains étaient plus rationnels, la communication pourrait bien servir. Avec celle-ci, il serait plus facile d’écouter les autres donc d’êtres plus ouverts aux idées. En respectant les principes d’identité, de non-contradiction et du tiers exclu, il est évident que la communication serait la salvatrice de l’humanité. Aussi, il faut être capable de donner le bénéfice du doute aux autres. En d’autres mots, vivre en société c’est être capable de développer des idées et d’essayer de comprendre les points de vue qui diffèrent du nôtre pour recueillir des informations et affirmer une chose avec des preuves.

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