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Commentaire sur Zola, La bête humaine, 1890

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Par   •  16 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  991 Mots (4 Pages)  •  1 156 Vues

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Commentaire sur Zola, La bête humaine, 1890

Le XIXème siècle vit se métamorphoser par le naturalisme dont Zola est le chef de file et le théorisien mais également par l'industrialisation et les lignes ferroviaires. La bête humaine , qui fait parti du cycle Rougon-Macquart composée de vingt romans, a été écrite en 1890 avec un but qu'il énonça ''Je voudrais quelque chose d’hallucinant, d’effroyable, [...], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France." 0. Alors qu'il avait prévu un roman consacré aux chemins de fer Zola a mélé l'étude du crime au thèmes ferroviaire et judiciaire pour ne pas dépasser la limite des vingts romans prévus, et en a fait le roman que nous allons étudier La bête humaine Ce roman suit la transformation de Jacques Lantier, fils de Gervaise et mécanisien de la locomotive "la Lison", chargé "d'une lourde hérédité alcoolique" qui va se transformer en une pulsion criminelle. La pulsion sexuelle s'accompagne toujours chez lui d'une pulsion meurtrière, et c'est ainsi qu'il assassinera sa maîtresse. Dans cet extrait c'est la fuite de Lantier à laquelle nous assisterons alors qu'il s'apprêtait à tuer Flore, sa cousine et la femme qu'il aime. Nous nous demanderons alors en quoi cet extrait peut-il être considéré comme étant une performance naturaliste en étudiant les caractéristiques du personne bestier de Jacques Lantier et de la créature typiquement zolienne qu'il est devenu.

Jacques Lantier est caractérisé tout au long de cet extrait de la bête humaine par sa métamorphose autant physique que morale. On a un texte qui souvre directement par le connecteur temporel << Alors>> qui indique forcément qu'il se passse quelque chose, c'est le début d'une perte de contrôle que subit Jacques et d"un basculement dans un rôle effroyable de bête humaine suite à sa rencontre avec Flore. On ressent une certaine empathie pour le personnage de Lantier qui << éclat[E] en sanglots>> l.1 suite à la prise de conscience du <<mal abominable>>l.3 qui refait surface. L'expression <<Mon Dieu>> et <<voilà>> l.2 et l.3 montre qu'on est dans un moment de crise qu'il va lui permettre d'analyser le phénomène de pulsion de mort qui l'anime avec un passage de l'individuel et général lorsqu'il dit d'abord <<cette fille>> l.3 puis << une femme>> l.4

Le discours indirect-libre apparaît dès la deuxime phrase et permet de montrer la trouble ainsi que la panique et le desespoir de Jacques tout en gardant les marques de l'oralité avec les interjections pathétiques l.1-2, les répétitions de <tuer une femme>l.4 et de < Mon Dieu> . On a d'abord une transformation physique avec la prise de pouvoir métaphorique de la bête qui passe par le corps avec tous les symptomes qui montrent que l'animal prend le dessus sur l'homme il tombe <<les jambes brisées>> l.1 il est pris de << sanglots convulsifs>> l.2 mais également de << fièvre>> l.5 << Ses doigts [sont] tordus>> l.12 et il pousse <<un râle>>l.13 avant de <<cri[er] de douleur>> l.29.

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