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Philosophie, travail : peut-on contester l'autorité ?

Dissertation : Philosophie, travail : peut-on contester l'autorité ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2020  •  Dissertation  •  479 Mots (2 Pages)  •  831 Vues

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Philosophie                                                                

Peut-on contester l’autorité ?

NON :

  1. Du point de vue de la légitimité, il semblerait qu’on ne puisse pas contester l’autorité. L’autorité amène alors au pouvoir une soumission de la part d’autrui. Il parvient par lui-même a obtenir une obéissance volontaire qui permet au commandement d’être incontesté. La limite de toute autorité réside dans sa légitimité, elle naît lorsqu’il y a consentement de la part de celui qui subit l‘autorité. Il semble donc impossible de remettre en cause l’autorité, puisqu’à partir du moment où il y a contestation, il n’y a pas de consentement donc pas de légitimité.

  1. On ne peut pas lutter contre l’autorité puisqu’elle se caractérise par sa supériorité au niveau de sa force, du savoir qu’elle possède. A partir du moment où l’on conteste sa domination, on prend le risque de perdre soit ce pour quoi elle existe soit de subir la violence légitime qu’on lui a conféré. Par exemple, un élève qui n’accepte pas l’autorité d’un professeur prend le risque d’être renvoyé et par là d’être privé de son enseignement. Autre exemple, un enfant qui ne veut pas obéir à ses parents prend le risque de subir une punition. D’un point de vue politique, celui qui lutte contre l’autorité est considéré comme un danger pour le bien de la société et prend lui le risque d’être condamné.

OUI :

  1. Si l’homme se soumet aveuglement à la figure face à lui, qu’il lui obéit sans réserve alors il peut avancer qu’il n’est plus totalement responsable de ses actes. L’homme renonce à sa liberté de se gouverner lui-même en tant qu’être à part entière alors il détruit toute possibilité d’action morale. Pour agir moralement, il faut être libre de se gouverner soi-même.

  1. Pour les hommes, l’autorité s’apparente au pouvoir alors qu’il s’agit là de deux notions bien distinctes. Or l’homme, par nature désire ce qui est propriété d’autrui. Pour Hobbes : « l’homme est un loup pour l’homme. », l’autre est un être menaçant car il veut augmenter son pouvoir au détriment des autres. Ainsi sous la menace de cet individu, l’instinct pousse à attaquer pour faire disparaître ce sentiment de menace.

La contestation de l’autorité amène une contradiction : on reproche à l’autorité de restreindre les libertés et d’annihiler le libre arbitre mais l’absence d’autorité peut mener à l’anarchie car les gens se laisse submerger par les désirs qui les animent. Il faut donc de l’autorité mais elle doit être nuancée, laisser de la place à la liberté et ne pas être absolue.

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