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Montaigne Analyse du Texte

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Par   •  14 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  818 Mots (4 Pages)  •  1 353 Vues

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Explication du texte de Montaigne, Les Essais

L'anthropocentrisme est-il propre à l’homme? Ce texte de Montaigne s’interroge sur la question si les hommes sont aux centre du monde. A priori, la mise en abîme de la nature et l’humanité réfute la possibilité d’égocentrisme chez les animaux à travers l’exemple d’un oison à la perspective d’homme. L’hérédité fait que les hommes partagent les mêmes ancêtres que les animaux - on respire, mange, et réfléchit de la même manière - donc il ne faut pas se prendre pour le centre de l’univers, puisque les animaux ne sont jamais le centre de la nature.

L’enjeu de Montaigne est de montrer les défauts de l’anthropocentrisme chez l’homme. Dans un premier temps, il réfute l’idée d’exister au centre de la création à travers l’espèce animale: un oison. Ensuite, par ce même train comme disait Montaigne, il affirme que les hommes, d’un point de vue philosophique et théologique, ne sera jamais la gravité du monde.

1. La relation entre l’homme et bête

A) Une mise en scène de dualité entre l’homme et l’animal

Dans un premier temps, Montaigne commence par mettre l’homme et l’animal sur une une même échelle. “Pourquoi ne dira un oison ainsi” est une négation que met l’auteur à la place d’un oison - la dualité est ainsi exprimé dans la même manière pour l’homme et l’oison: “Toutes les pièces de l’univers me regardent; la terre me sert à marcher, le soleil à m’éclairer, les étoiles à m'inspirer leurs influences. ” Dans le texte, l'espèce animale est reliée au mode de vie chez les hommes: “C’est pour moi qu’il fait et semer et moudre; s’il me mange, aussi fait-il l’homme son compagnon, et si fais-je moi les vers qui le tuent et qui le mangeant.” En effet, la culture qu’entraîne les hommes et les bêtes fait que les deux se ressemble par leurs origines et comportements que le texte en précise: “tant la nature est une adroite amadoueuse et une habile entremetteuse pour elle-même”, cette phrase de Cicéron porte chaque espèce de ses créatures à se préférer à toute autre, et en conséquence explique la comportement identique des animaux et les hommes. Ces mêmes gestes de mouvements s’interroge ce qu’on est vraiment: somme-nous des bêtes? Montaigne dit oui - l’oison est une métaphor des hommes, qui, si ayant l'intelligence de l’homme comme dans le texte, sera indifférenciable des hommes. Cette dualité montre l’absurdité de l’anthropocentrisme

B) La supériorité de l’homme qui diffère l’homme et l’animal

La similitude entre l’homme et la bête dans la première paragraph implique bien sûr une différence minimale sans laquelle on ne pourrait distinguer l’homme de la bête dans un face à face. Malgré les parallèles entre les deux espèces, il est impossible pour un oison de penser comme un homme. La culture que a donné forme aux animaux et les hommes est aussi l’origine de leur différence, comme disait Rousseau: “L’homme est bon, c’est la société qui le corrompre.” Le fait que les hommes sont plus que les simples bêtes n'échappe pas à Montaigne, qui démontre la supériorité de ‘l'homme en supposant qu'on semble

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