Montaigne Analyse

Montaigne vient d’une famille de juges et devient lui même magistrat. Il est élevé par un professeur, et lorsqu’il se retire du monde, il va continuer ses lectures.

Pour Montaigne, il y a trois sortes de commerce, l’entretien des femmes, l’entretien des hommes, et celui des livres.

Le mot essai est l’idée de peser son esprit critique, c'est une forme fluide, non codifié, il permet d’exercé son esprit à des sujets contemporains. Lorsqu’il ecrit ses essais, il le fait d’abord pour lui même et pour quelques proches. Comme il change au fil du temps, il veut fixer son image, l’essai est une forme changeante qui peut changer au gré de son propre changement.

« Que sais-je ? » → je suspend mon jugement, je sonde avec mon esprit ce que je suis capable de connaître, mais je ne connais pas tout, et je suis bien plus savant connaissant cela. Modestie qui permet de s’enrichir.

Il vivait à Bordeaux, ville portuaire, ou il a pu rencontrer beaucoup de personnes venant du nouveau monde. Il avait un cabinet de curiosité, dont des objets qui venaient du nouveau monde. Par ailleurs, il a lui même lu des textes des explorateurs du 17e siècle.

Il a beaucoup lu, des textes de Jean de Lery

Les thèmes qu’il aborde : le nouveau monde.

IL ne masque pas son retour sur des thèmes déjà développés.

« Le monde n’est qu’une branloire pérenne. Tout homme est muable » Jamais un sujet ne peut prétendre avoir tout dit sur un sujet. « Mes fantaisies se suivent mais parfois de loin, et se regardent, mais parfois d’une vue oblique ».

Cependant, le lecteur ne doit pas avoir le sentiment que Montaigne annule ce qu’il a dit avant. Il ne change pas, mais développe l’implicite.

Les particularités : le titre n’annonce qu’une partie du contenu, il tisse des associations entre des thèmes différents. Cela donne l’impression d’une conversation.

Les chapitres ont des longueurs très différentes.

Montaigne manifeste son vœu de se montrer sous son jour le plus familier.

Pour s’enrôler, il écrit qu’il y aura autant d’encre que de papier au monde.

Il a conscience de la singularité de se livrer dans son livre, c'est le premier de la sorte.

L’essai → au 16e siècle il a trois sens, le sens de tentative (épreuve de ce qui est à faire), le sens de gouter (l’action de gouter un met avant de le servir au prince), et le sens d’œuvre d’apprenti (l’apprenti fait son essai, l’expérience de son savoir faire. Une opération modeste, mais peut renvoyer à une ambition plus ambitieuse, un désir de faire l’expérience de ses limites.)

Montaigne utilise plusieurs fois le mot essai pour désigner le jugement, faculté de former des opinions. Epreuve physique ou mentale.

« Enfin toute cette fricasse que je barbouille ici n’est qu’un registre des essais de ma vie »

De quoi d’inspire Montaigne ? : de recueils de lieux communs, il va se servir de citations d’auteur latin, mais il va citer les formules pour les décortiquer, et non juste pour montrer qu’il était savant.

ERASME !!!!!!!!!!!

Le nous : les colonisateurs

Qui mit jamais à un tel prix le service du commerce et du trafic? → question rhétorique, les européens. Le commerce et le trafic ; il souligne avec ironie le fait de faire du commerce quelque chose d’inhumain.

Tant de villes rasées,

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