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Dans quelle mesure peut-on s'abandonner à l'inaction et au rêve tout en restant parfaitement immergé dans la société ?

Synthèse : Dans quelle mesure peut-on s'abandonner à l'inaction et au rêve tout en restant parfaitement immergé dans la société ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2021  •  Synthèse  •  941 Mots (4 Pages)  •  360 Vues

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Dans quelle mesure peut-on s'abandonner à l'inaction et au rêve tout en restant parfaitement immergé dans la société ?

L’Inaction dans notre société, à cadence rapide dispose d’une piètre réputation. En effet cet état résultant d’une absence d’activité et, perçu comme pure oisiveté, démontre bien souvent une désimplication sociale. Mais alors comment pouvons-nous nous adonner à l’inaction et à la rêverie, en gardant une implication dans la société ? nous tacherons de répondre à cette question tout d’abord en évoquent les aspects de l’inaction compatible avec la vie en société, et enfin nous verrons ceux qui ne le sont pas

Dans une société façonnée depuis les différentes révolutions industrielles par l’évangile de la productivité. La personne dite lente, est très souvent perçue comme un parasite au progrès, et un marginal de la société n’arrivant pas à suivre la cadence. Pourtant comme le suggère Johan Faerber, l’immobilisme traduit une volonté de se démarquer de la masse pressée et occupée, afin de laisser libre recours à son imagination, et laisser s’exprimer sa pensée. On retrouve par ailleurs de plus en plus de gens commençant à adopter cette philosophie notamment avec les mouvements dits « slow » visant à freiner la cadence dans nos activités quotidiennes : tels que les repas (slow food). Ceux-ci contrairement à leurs antagonistes « fast food », prônent les plaisirs de la table, par des plats faits maison, à base d’aliments sains, et qui sont partagés dans la plus grande convivialité.                                                                                                                         Par ailleurs dans notre société, nous faisons face au paradoxe d’Artmunte Rosa qui explique que plus une personne arrive à se dégager du temps, (par l’accomplissement de taches effectuées rapidement), plus elle en manque, car elle cherche sans arrêt à le combler par de nouvelles activités.                                         Comme le dit Jean d’Ormesson, la paresse et l’ennui permettent à l’esprit de se transcender, et la rêverie de créer. Les occupations liées à l’exercice de hautes fonctions professionnelles ne seraient en réalité qu’abrutissant pour l’homme, les petits esprits s’éparpillant dans de nombreuses choses inutiles, tandis que les grands esprits s’adonnent à la rêverie, qui leur permettra par la suite de faire de grandes découvertes, ou de créer de grandes choses. Un grand sculpteur ne saurait passer son temps à s’occuper de banalités, ce qui lui faut c’est le temps de penser, afin de, par la suite, laisser s’exprimer sa créativité dans une œuvre et y consacrer le temps qu’il faut. Dans certains cas, cela sera même l’œuvre d’une vie.

Cependant l’ennui n’est pas toujours sources de prouesses intellectuelles et d’épanouissement personnel. En effet, comme le démontre Guy de Maupassant, l’ennui peut parfois s’avérer être un état subit qui nous enferme dans la monotonie routinière d’un quotidien amère et vide de sens. Tel est le cas notamment pour un commerçant qui par la tournure de certains évènements ne serait plus dans la capacité de poursuivre son activité et qui par la suite des choses, aurait l’obligation formelle de siéger chez lui du soir au matin sans sortir. Dans ce cas, il pourrait très bien se retrouver dans cet état d’esprit. De plus, étant privé de divertissements et activités, arrivera un moment où il pourrait déprimer. L’homme a toujours besoin d’avoir des objectifs, un but sinon, sans quoi, quel est donc, bien son utilité dans ce monde. Chacun doit y trouver sa place et agir dans l’interet commun. La plupart des grands esprits de ce monde l’ont bien compris (Musk, Jobs, Gates). Toutes ces personnes ne laissent pas de temps à la flânerie, et sont pour notre époque pourtant d’aussi grands penseurs, créateurs que l’ont été des Newton ou encore Galilée à leur époque. Néanmoins, contrairement à ce que pense Jean d’Ormesson, ces innovateurs contemporains sont en réalité des personnes occupant de hauts postes à responsabilité. Pour beaucoup d’entre eux d’ailleurs, s’enfermer dans la rêverie nous empêche bien souvent d’agir. Comme le disait Benjamin Franklin « le temps c’est de l’argent, soit on l’utilise, soit on le perd »

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