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Dans quelle mesure peut-on affirmer que le poète est dépendant de la souffrance pour écrire ?

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Par   •  11 Mars 2013  •  Dissertation  •  614 Mots (3 Pages)  •  1 424 Vues

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La tristesse et la mélancolie sont des thèmes choyés par les poètes dès la Rome antique, le mythe d’Orphée et d’Eurydice en est le parfait exemple, mais cette source d'inspiration intarissable semble encore affecter les poèmes contemporains. Mais dans quel mesure peut-on affirmer que le poète est dépendent de la souffrance pour écrire ? Nous verrons dans un premier temps que l'auteur a besoin de connaître la souffrance pour rédiger son œuvre et dans un second temps nous montrerons que la souffrance n'est pas un sentiment nécessaire au poète pour lui permettre de rédiger ses écrits.

Dans un premier temps nous pouvons mettre en exergue le fait que la souffrance offre des thèmes puissants basé sur un vécu pouvant crée une forme d'empathie chez le lecteur.

En effet, l'elocance des faits rapportés ainsi que leur caractères universelle crée un sentiment unique chez le lecteur. Ces caractères sont présents dans « Le lac » de LaMartine, poème ou ce dernier évoque la perte de sa bien aimée et toute la souffrance s'y rapportant. La perte d'un être chère est un thème permettant au lecteur de facilement se mettre a la place du personnage.

Dans un second temps, nous pouvons accentué le faits que l'écriture est très bénéfique pour le poète car cela lui permet de tourner la page a ses malheurs .

Biensure, l'écriture est une forme d'évasion pour le poète lui permettant de s'éclipser du monde et écrire sa souffrance en tant qu'apaisement moral. . En effet le poète se voit engloutit dans l'écriture et allège son cœur sur sa feuille. Cette apaisement a travers l'ecris lors d'une souffrance apparaît dans « l'amour extrême » d’André Velter ou il partage ses sentiments après le decès de sa femme.

Pour les poètes, un lourd vécu est necessaire car cela leur permet d'être plus cohérent dans leurs écrits. Le lecteur parviendra parfaitement a se visualisé leurs souffrance et même s'y reconnaitre. En effet lorsqu'un fait est vécu, nous pouvont approfondire d'avantage nos sentiments, nos réactions. Une souffrance sous forme de vécu est une référence a la mélancolie qui est le retour dans le passé, se rememoré ses blessures comme nous montre Verlaine dans « chanson d'automne » « Je me souviens des jours ancien et je pleure » ou la référence au passé douloureux est bien présente.

Ensuite, Victor Hugo fait la rétrospective de son deuil. En mettant des mots sur ses maux, Victor Hugo décrit pas à pas l'evoltuion de sa souffrance, passant ainsi du choque au larmes, du désespoire à la révolte. Cette souffrance est partagé avec le lecteur « Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère. » et permet ainsi a ce dernier de comprendre et de ressentir la douleur de l'auteur

En effet dans « tristesse d'une étoile » Apollinaire nous montre bien qu'une souffrance est indispensable pour ecrire un poème «  et je porte avec moi cette ardente souffrance » cela est en rapport au vécu pesant qui reflette dans ses ecrits

NON

Contrairement a se que penssait les « poètes maudits » tel que Rimbaud, Baudelaire et Verlaine qui eux cultivait l'image qu'un poète

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