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Analyse de pratique professionnelle cas

Rapport de stage : Analyse de pratique professionnelle cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2016  •  Rapport de stage  •  768 Mots (4 Pages)  •  1 020 Vues

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J’ai effectué mon deuxième stage dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) situé dans le département du val d’Oise dans un quartier calme et résidentiel.

L’établissement a une capacité d’hébergement de 98 lits. Au sein de la résidence on retrouve différentes unités :

      - 3 unités traditionnelles ;

      - 3 unités fermées dites protégées pour lesquelles tous les accès sont sécurisés par badge électronique.

Ces unités fermées sont très particulières et difficiles. Ce sont des unités d’une dizaine de résidents souffrant de diverses pathologies comme des démences, d’Alzheimer, schizophrénie…

Ces unités sont difficiles, les résidents y sont complètements dépendants, hurlent, crient, tapent sur les tables tout au long de la journée. Le personnel soignant ( AMP, AS, auxiliaire) de ces unités est chargé de tout faire, en effet en plus de s’occuper du résident dans sa globalité de leur rôle, ceux-ci sont dans l’obligation de faire le ménage et la cuisine, car il n’y a pas de personnel hôtelier.

L’infirmière, ma tutrice était en charge de 2 unités fermées et une unité traditionnelle.

Un matin, lors du tour des soins, on se retrouve dans la salle à manger pour effectuer les réfections de pansements.

Le manque de transmission et communication entre les soignants amène l’infirmière a effectué ces pansements en salle à manger, ce qui est dommageable car manque d’hygiène et d’asepsie.

Plusieurs résidents sont présents, l’infirmière décide de me déléguer, les pansements de Mme D. tandis qu’elle effectue ceux de Mme G. se trouvant aussi dans la salle à manger.

Mme D., âgée de 105 ans, est assise au fauteuil, contentionnée. C’est une résidente diagnostiquée démente de type Alzheimer.

Je m’approche de Mme D., lui annonce que je vais effectuer la réfection de ces pansements. En effet Mme D. a plusieurs pansements : 2 escarres aux talons, ainsi qu’un scalpe au tibia droit et à l’avant bras gauche.

Mme D. parait agiter et exprime verbalement qu’elle ne veut pas qu’on la touche en répétant sans cesse «  non , non ». Je lui explique donc qu’il est nécessaire de les refaire. Après avoir préparée mon  matériel, je me met accroupi afin d’enlever les pansements de Mme D., celle- ci, continue à s’agiter, et commence à m’insulter verbalement.

L’infirmière non loin de moi, me dit de continuer.

La tête baissait, concentrée sur le pansement, je n’ai rien vu venir et à ce moment je sens basculer mon visage sur la droite et je vois mes lunettes au sol, Mme D. m’avait giflé !

Dans un premier temps, choquée, j’ai poussé un cri et j’ai arrêté ce que je faisais sur le champ pour prendre immédiatement du recul physique.

Mon cri a alerté l’infirmière et les soignants autour qui ont immédiatement accouru afin de la contentionner d’avantage qu’elle ne l’était.

Dans un 1er temps, j ai réellement perçu l’acte de Mme D. comme une agression physique, une atteinte à ma personne. Je me suis senti impuissante face à la situation, face à la gestion de cette violence physique.

Or on sait que l’agressivité est un trouble du comportement fréquent dans la maladie d’Alzheimer.

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