Analyse pratique professionnelle
Étude de cas : Analyse pratique professionnelle. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar Chloë Lcn • 1 Juillet 2015 • Étude de cas • 619 Mots (3 Pages) • 1 629 Vues
Analyse d'une pratique professionnelle
# Lieu:
J'ai effectuée mon premier stage de psychiatrie à Hébécrevon, dans un lieu de vie pour autistes
adultes, appelé Espace Léo Kanner. La personne concernée est un autiste de 56 ans, que j'appellerai
Mr G. Ce patient est arrivé dans ce service il y a plus de 15 ans, lors de l'ouverture de cet espace. Il
était auparavant hospitalisé au BS de Saint-Lô.
# Situations ou activité vues ou réalisées:
Le soin que j'ai choisi d'analyser est une prise de sang, où je devais vérifier le taux de TSH.
Concernant Mr G et son autisme, celui-ci présente des symptômes qui m'ont mit en difficulté face à
mon soin. Au niveau sociale, il est difficile d'avoir des contacts visuels et donc de pouvoir
interpréter ses intentions. Au niveau du comportement, il a une tendance à effectuer des
mouvements répétitifs comme se bercer, crier ou encore tourner sur lui-même.
Mais aussi une dépendance excessive par rapport à des routines ou à des rituels particuliers
qui sont répétés tous les jours. Puis pour finir, une hypersensibilité à la lumière.
# Observations, étonnements:
Je commence mon soin par aller prévenir mon patient qu'il aura une prise de sang après son bain.
Même si je savais que je n'allais avoir aucune réponse de sa part, il me paressait tout de même
opportun de le prévenir, sachant que ses journées sont, généralement, planifier du matin au soir.
Je pars donc chercher mon matériel nécessaire, et me préparer, le temps que mon collègue finisse de
l'aider à s'habiller.
J'arrive avec mon chariot dans la chambre de Mr G, prête à faire mon soin. Auprès de moi, il y a
mes 2 référentes infirmières et 2 aides-soignants. Surprise qu'il y ait autant de monde dans la même
pièce, j'ai pensée que mes collègues aides-soignants étaient la pour m'aider à « canaliser » Mr G car
celui-ci bouge continuellement, et que mes référentes voulaient observer mon soin. Quand soudain,
à mon grand étonnement, chacun de mes collègues tenaient un membre de Mr G. Ils étaient donc 4
à le tenir. Et même malgré cela, mon patient continuait à remuer dans tous les sens et à crier de plus
en plus. Cela m'a tout de suite coupé dans ma lancée. J'étais bloquée et ne me sentait plus capable
d'effectuer cette prise de sang. J'ai donc préférée
...