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Analyse de pratique - Escarre - Gestion de la douleur

Étude de cas : Analyse de pratique - Escarre - Gestion de la douleur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2016  •  Étude de cas  •  373 Mots (2 Pages)  •  1 829 Vues

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Analyse de pratique 1 :

- Situations ou activités réalisées:

Monsieur D. présente une escarre au sacrum de stade 2 lié à une complication de son dia-bète. Il faut réaliser une réfection de pansement. Ce soin est un geste invasif provoquant pour le patient de fortes douleurs. L’objectif du soin est de drainer et déterger la fibrine. Après le retrait du pansement hydrogel, on observe une plaie fibrineuse peu exsudative. La fibrine est située au centre de la plaie. L’aspect des berges est sain, pas d’odeur. Dès le rin-çage de la plaie peu exsudative, le résident manifeste sa douleur. Alors que je tente de reti-rer la fibrine à l’aide d’une pince, le résident manifeste à nouveau sa douleur. Le reste de fibrine reste dure, et le soin devient de plus en plus invasif et le résident devient résistant au soin. L’infirmière prend le relais car j’ai des difficultés à poursuivre du fait de la manifesta-tion de la douleur par Monsieur D.

- Observations, étonnements:

Comment gérer la douleur lors d’un soin invasif ? Comment faire ce type de soin dans de bonnes conditions, tant pour le soigné que pour le soignant ? Lorsque la douleur n’est pas soulagée, certaines plaies peuvent ne pas être correctement détergées par peur de la douleur infligée. Ce qui peut entraîner une accumulation de fibrine et un risque accru d’infection, de dégradation de la plaie et de douleurs supplémentaires.

Plusieurs solutions existent : l’utilisation du MEOPA, mais cela oblige en EHPAD à faire intervenir l’HAD. Sur prescription médicale, deux produits peuvent être utilisés : la crème Emla® est autorisée pour l’analgésie des plaies, mais le délai d’action de 30 minutes pose le problème de la durée des soins qui a mon avis est une question d’organisation. Il peut être aussi utilisé de la xylocaïne® dont l’action est plus rapide. Toutefois, il n’y a pas d’autorisation pour ce type d’utilisation contrairement à l’Emla®.

- Difficultés et points à approfondir :

Ce soin n’a pas été réalisé dans les conditions optimales, prioritairement pour le résident en n’anticipant pas sa douleur. Ensuite pour moi-même, en tant que soignant, qui n’ai pas été placée dans de bonnes conditions, générant du stress et m’empêchant de réaliser ce soin sans savoir comment gérer la douleur du résident.

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