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Généralités sur le syndicalisme

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Par   •  7 Novembre 2017  •  Cours  •  553 Mots (3 Pages)  •  908 Vues

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Généralités sur le syndicalisme

Le syndicalisme

Étymologiquement, le mot syndicalisme vient du grec « sun » qui signifie avec, et « dike » procès, justice. Ce qui n’a rien à voir avec sa définition réelle qui est l’activité exercée dans le cadre d'un syndicat ainsi que le fait de militer dans un syndicat.

Par ailleurs, le syndicalisme est aussi la doctrine sociale selon laquelle les salariés, commerçants, agriculteurs et généralement tous les travailleurs doivent se regrouper au sein des syndicats afin de pouvoir défendre leurs intérêts communs (salaires, conditions de travail, temps de travail, sécurité de l'emploi…). Ainsi, le syndicalisme désigne un mouvement unifiant au sein d’un syndicat pour défendre des intérêts collectifs. Au sens large, le syndicalisme est l’activité exercée dans un syndicat.

Le syndicat

Généralement, un syndicat est une association de personnes qui a pour but de défendre les intérêts professionnels et économiques de ses membres (employés, ouvriers, cadres, patrons, professions libérales). Autrefois, l’on associe souvent le mot syndicat pour désigner un groupement de travailleurs qui s’unisse pour faire face aux employeurs. Mais aujourd’hui, cette perception est largement dépassée par le contexte.

En effet, le Code du travail malgache définit le syndicat, dans son article 136, alinéa 2, comme étant « une organisation de travailleurs ou d’employeurs ayant pour but de promouvoir et de défendre les intérêts des travailleurs ou des employeurs. L’objectif du mouvement syndical est le progrès économique et social de ses membres ». Le Code du travail éclaircit ainsi la définition du syndicat sans distinction d’aucune sorte de syndicat.

Le concept de « liberté syndicale »

La liberté syndicale est une notion inséparable du syndicalisme. Elle englobe le fondement de toutes organisations syndicales. La liberté syndicale est cette latitude accordée à un syndicat de se constituer laissant à chacun le choix d’adhérer au syndicat de son choix ou de ne pas se syndiquer. Plusieurs libertés sont attribuées aux syndicats telles la liberté de constitution, la liberté de fonctionnement, la liberté d’adhésion, la liberté d’action.

Rappelons que la liberté syndicale existe en France depuis la loi Waldeck-Rousseau et qui a largement eu une influence considérable sur le syndicalisme à Madagascar.

Les différents types de syndicats

L’on peut établir une typologie des syndicats existants de la façon suivante :

- les syndicats d’association corporative ayant pour but de défendre les intérêts économiques communs (par exemple : syndicat d’artisans, syndicat d’artistes, magistrats, médecins…) ;

- les syndicats d’association de défense de certaines catégories socioprofessionnelles (par exemple : syndicat de fonctionnaires, syndicat d’enseignant-chercheur,…) ;

- les syndicats autonomes ;

- aux États-Unis, l’on parle également de syndicat du crime caractérisant le regroupement des gangs.

Mais en général, ce qui nous intéresse ce sont les syndicats professionnels regroupant les syndicats des salariés et les syndicats patronaux. En droit du travail, le syndicat professionnel se définit comme un groupement de personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des professions connexes.

Les syndicats patronaux

Une organisation patronale est un groupement d'entrepreneurs en charge de la défense des intérêts des membres de ce groupement. Les syndicats patronaux sont des acteurs dans le dialogue social pour le respect du tripartisme tel qu’il est défini par la Convention 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail.

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