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Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Note de Recherches : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2013  •  924 Mots (4 Pages)  •  1 288 Vues

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Étude : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Pourquoi et comment l'Allemagne incarne-t-elle bien l'essor et les transformations du socialisme et du syndicalisme en Europe ?

I- L'essor précoce du socialisme et de l'organisation ouvrière en Allemagne avant 1918

b) Les conquêtes du syndicalisme en Allemagne

Syndicalisme : mouvement ayant pour objectif de regrouper des travailleurs exerçant la même profession en vue de défendre leurs intérêts communs.

1) Les premiers syndicats en Allemagne :

-Crée en 1870, les « syndicats libres » connaissent un essor très important (en 1890, ils se rapprochent du SPD et sont près de 2 millions de membres). Ces syndicats libres sont réformistes, ils veulent l’amélioration des conditions de vie et du travail des ouvriers sabs pour autant faire appel à la révolution ou à la grève générale.

2) En 1892 est créé l’AGDB (Confédération Générale des Travailleurs Allemands). La grève est un moyen pour les syndicats de faire céder les entreprises et l’Etat afin qu’ils fassent des concessions. Le gouvernement est partagé entre répression et concession.

En Allemagne, le poids des syndicats ; le nombre d’ouvriers et l’importance du SPD permettent l’émergence d’une véritable culture ouvrière (associations culturelles et /ou sportives, la création de journaux etc).

3) Rosa Luxembourg démontre l’impossibilité d’arriver au socialisme par le seul moyen de réformes socialesgraduelles. D’après les opportunistes, il serait possible de restreindre petit à petit les droits de propriété des capitalistes, jusqu’au jour où, cette propriété ayant perdu toute valeur à leurs yeux, ils se laisseraient enlever sans résistance. Ils oublient ainsi deux choses : premièrement, que l’Etat est au service de la bourgeoisie et non de la classe ouvrière ; deuxièmement, que la bourgeoisie peut et va défendre si l’on attaque son droit d’exploiter « ses » travailleurs. Les réformes sociales consenties par l’Etat bourgeois sont en fait, pour les capitalistes, un moyen d’acheter la paix sociale, en amadouant la classe ouvrière. Rosa Luxembourg rappelle qu’aucun marxiste conséquent n’est opposé aux réformes immédiates, bien au contraire, mais que pour autant il n’abandonne pas la perspective et la nécessité de la révolution socialiste.

c) Le mouvement ouvrier à l’épreuve de la Première Guerre mondiale

1) A la veille de la 1ère Guerre mondiale, le SPD est menacé. En effet, au sein de ce parti, les points de vue divergents : s’opposent alors les nationalistes et les internationalistes.

Les nationalistes pensent que tous ouvriers font partie d’une nation, d’une même patrie contrairement aux marxistes révolutionnaires (les internationalistes) qui pensent plutôt le contraire et défendent haut et fort leur slogan «les prolétaires n’ont pas de patrie ». En effet, selon Rosa Luxembourg la notion de patrie/nation fait référence à la bourgeoisie et non pas à l’idée d’unité. Selon les internationalistes, le genre humain n’a pas

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