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Les ressources humaines aux États-unis

Mémoire : Les ressources humaines aux États-unis. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2013  •  541 Mots (3 Pages)  •  2 056 Vues

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Les États-Unis sont reconnus pour être un pays dit « individualisme » où les gens et les entreprises ne souhaitent pas l’intervention de l’État. Selon Diane-Gabrielle Tremblay (2011) on pourrait presque dire que le modèle américain est caractérisé aujourd’hui par « l’absence d’une manière typique de faire les choses. » On voit que les employeurs a une très grande capacité et liberté face aux relations de travail et aux modes de gestion des ressources humaines.

Les syndicalismes se sont développés dans les années 30 où le chômage était chronique et des conditions d’emploi étaient difficiles. Par contre, il n’a toutefois jamais rassemblé plus de 30% de la main-d’œuvre. Le syndicat n’est pas considéré comme un acteur social important aux États-Unis, contrairement à la Suède.

L’approche de la gestion des ressources humaines aux États-Unis dépend de l’entreprise mais on estime que la moitié des entreprises adoptent une approche dite tayloriste.

« La gestion américain ne s’est pas développée autour du paternalisme mais autour des notions de mérite, d’efficacité et d’expertise. La reconnaissance du patron comme seul maître à bord a favorisé l’acceptation de la règle de l’emploi « de gré à gré », c’est-à-dire le droit du patron de décider seul du nombre de personnes dont il a besoin et de diriger le travail. » TREMBLAY et ROLLAND (2011 :137)

Le recrutement et la sélection du personnel

Le recrutement diffère énormément d’une entreprise à l’autre. Une entreprise tayloriste propose un recrutement axé sur des capacités spécifiques pour une tâche donnée. Tandis que les entreprises plus innovatrices, on met l’accent sur la polyvalence de son personnel, on développera une stratégie de recrutement basée sur les compétences et le potentiel des employés. On voit que la majorité des entreprises ont une vision axé surtout sur le court terme, contrairement au Japon. On recherche alors la flexibilité au sein des employés. Afin de pallier ces besoins de flexibilité et de diminution de coût, les américains ont recourt de plus en plus à des emplois dits précaires ou atypiques. Ces emplois sont des emplois temporaires, occasionnels, contractuels, emplois à temps partiel. Les agences spécialisées en emploi sur une base d’embauche atypique sont de plus en plus sollicitées. Ainsi, les employeurs ont accès rapidement à des ressources compétentes déjà formées. Ces emplois dits précaires ou atypiques deviennent de plus en plus populaire au sein des entreprises américaines.

La formation initiale et la formation continue

De manière générale et historique, chaque poste de travail étant délimité par un nombre restreint de tâches, le système de production fonctionne largement sans l’apport de l’éducation, de la formation et du développement des ressources humaines. Donc, on peut dire que la formation sur le tas donnée par l’entreprise est considérée comme l’essentiel de la formation et demande très peu de scolarité au préalable. L’intervention de l’État dans le domaine de la formation est moins importante que dans plusieurs autres pays comme la Suède.

Selon certain auteur, dépendamment

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