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BTS communication - Culture de la communication

Étude de cas : BTS communication - Culture de la communication. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2023  •  Étude de cas  •  2 280 Mots (10 Pages)  •  729 Vues

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Culture de la communication – BTS Blanc

Première partie :

  1. Dans ce texte nommé « Sur les chemins noirs » et paru aux édition Folio Gallimard en 2016, Sylvain Tesson aborde deux formes de ruralité. La néoruralité, dont font partie les anciens citadins, revenant à des valeurs plus simples juste pour l’image, en quête d’une vie bercée par les traditions régionales et la saisonnalité des récoltes parfaitement maitrisé. Il appelle cette ruralité « Lavande et Cigale », car elle s’inscrit dans les symboles de nos régions, que certaines communes se démène à montrer come des trophées. Puis il expose la ruralité des paysans partisans de l’agriculture biologique, à la fois innovante et vieille comme le monde, gagnant de plus en plus d’intérêt auprès de la nouvelle génération, auprès de personne soucieuse de l’environnement et du bien-être de la planète. Une ruralité au fond bien plus noble, désintéressée et plus honnête.

  1. Dans le but de répondre à la question « Les campagnes de communication actuelles ont-elles toujours intérêt à mettre en scène la ruralité comme réservoir de traditions ? » nous verrons dans un premier temps les intérêts et dans un second temps les limites de l’utilisation de cette image.

Depuis plusieurs années maintenant les préoccupations des Français évolue, les mentalités changent et une conscience collective s’élève. Les Français veulent manger Français, savoir ce qui se trouve dans leur assiette, que ce soit bon pour eux, pour la planète et si possible que ça ait fait le moins de kilomètre possible avant d’arriver jusqu’à leur estomac. Quand on parle de circuit court, on pense très vite à l’agriculture saine, biologique et surtout au petit producteur pas loin de chez nous, qui cultive ses légumes de manière traditionnelle, ou en tout cas pas comme tous ces géants industriels qui dénature les produits. Alors, pour redorer leur image et rivaliser avec cette nouvelle concurrence, certains grands utilisent la ruralité dans leur publicité, c’est le cas de Leclerc qui, cette année, à afficher une campagne autour des circuits court et de son concept d’Alliance Locale. Grâce à cela, l’hypermarché répond aux besoins des consommateurs qui n’ont pas toujours de petits producteurs près de chez eux mais souhaitent quand même revenir à une consommation plus traditionnelle et responsable. Ils mettent ici en scène la ruralité comme réservoir de tradition de manière bénéfique pour eux. De la même manière, Lidl à fait campagnes au début de l’année sur ses petits producteurs qui alimentent son réseau.

Les Français en quête de valeurs plus responsable, plus simple, c’est aussi ce qu’à déclencher la récente crise sanitaire et les nombreux confinements. Les consommateurs ont eu besoins de se recentrer sur des choses plus utiles, plus essentielle et être confiner en pleine ville dans 15m2, alors qu’ils pourraient être en train de faire un très traditionnel pain en pleine campagne, ça en a fait rêver plus d’un. Ici la ville d’Ales avait choisi de baser sa campagne sur un retour aux sources, un changement d’air à quelques pas de Paris, encourageant les citadins en mal de grands espaces à venir aménager à la campagne.  La mise en scène de la ruralité comme réservoir de tradition inspire à venir se ressourcer, à venir aménager dans des endroits plus paisibles, loin de miasmes et de l’angoisse des grandes villes.  

Cependant, une utilisation excessive de la mise en scène de la ruralité comme réservoir de tradition pourrait être mal assimilée, si l’image de la marque n’a aucun lien avec cet aspect rural et traditionnel et n’a d’autre intérêt à l’utiliser que voguer sur les tendances actuelles, cela pourrait avoir de très mauvaises retombées. Si une marque utilise trop de représentation, de symbole, cela pourrait déplaire aux consommateurs issus de la région dont parle la campagne. Dans la publicité du petit Basque d’Istara par exemple, beaucoup de symbole basque sont utilisé, l’accent, le béret, les vêtements. Les Basques ne voudraient peut-être pas voir associer leur image à cette marque. Également, d’autres consommateurs pourraient ne pas s’identifier à la campagne, car ce n’est pas leur symbole, leur savoir-faire, leur savoir vivre.

Aussi, nous évoluons dans un monde moderne, l’homme a acquis un certain confort et certaines personnes ne veulent pas revenir en arrière, ni même entendre parler des traditions. Pour certains, la vie en ville est une vie correcte, voire très appréciable et ils n’ont aucun intérêt pour la campagne. Certaines personnes ont même un dédain pour la ruralité, qu’il considère comme reculée, isolée de tout, dénuée de technologie et ils n’ont que faire de cette mise en scène dans les campagnes de communication.

Pour conclure, de nos jours, mettre en scène la ruralité comme réservoir de tradition peut servir aux annonceurs pour obtenir une meilleure image, une image plus sécurisante et en accord avec les mentalités émergeantes.

Deuxième partie

  1. 1.  Les valeurs de la marque sont représentées selon plusieurs procédés :

Les couleurs tout d’abord avec l’utilisation principale du bleu sur le logo, qui est une couleur rassurante, la couleur de la liberté, de la confiance et de la vérité. Cette couleur est majoritaire pour exprimer les valeurs de confiance de Biocoop. Ensuite l’utilisation du jaune pour la chaleur, la joie de vivre et le soleil, utile dans une agriculture saine et raisonnée. Enfin le vert, qui signifie la nature, mais aussi l’équilibre et la santé.

La typographie (du logo) est grasse arrondis, évoquant un sentiment de bienveillance, un rien enfantin, familial. Les typographies suivantes sont hiérarchisées, toujours très simple, elle évoque un passage à l’acte, comme un slogan pour militer pour un monde où beaucoup devraient prendre conscience qu’utiliser ses propres ressources pour se nourrir et que celle-ci viennent du plus près de chez soi, c’est ce qu’il y a de plus beaux. On le ressent à travers l’invitation « Bienvenue chez biocoop »

Dans le logo, il y a une main tendue, en signe de coopération mais aussi de salue, comme pour effectuer un rapprochement, à la fois une entraide mais aussi une rencontre. Autre aspect visuel, une plante pour rappeler le coté nature de l’enseigne.

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