Est-il important de préserver une culture commune entre les générations?

Préserver entre les générations une culture commune est-il important ?

Comme l’a dit Levi STRAUSS, dans son ouvrages les structures élémentaires de la parenté, 1949, « le rôle primordiale de la culture est d’assurer l’existence du groupe comme groupe ». La culture désigne l’ensemble des habitudes ou aptitudes apprises par l’homme en tant que membre de la société mais aussi, l’ensemble des croyances, connaissances et rites d’une société donnée. Préserver entre les générations une culture commune est-il important ?

En d’autres termes, il s’agit de déterminer en quoi sauvegarder un système de valeurs collectives parait essentiel aux liens intergénérationnels.

Afin d’en débattre, il faut d’abord s’intéresser à l’intérêt de la culture dans notre société, puis de montrer qu’il existe tout de même des tensions entre les générations afin d’en comprendre que la culture est nécessaire à la coexistence entre les générations

En premier lieu la culture entre les générations a pour but premier de transmettre la culture à travers le temps. En effet elle éduque un savoir-faire et un savoir être aux nouvelles générations afin de nous permettre de nous construire notre identité grâce aux différentes valeurs que l’on nous apprend. Tel que le respect, l’empathie, la politesse, le partage et la tolérance. Depuis notre plus jeune âge nous avons été éduqués par nos parents, l’école et la société afin de nous permettre de nous construire une connaissance de soi, une culture, une famille. C’est grâce à l’apprentissage des valeurs que nous avons pu nous construire une identité que leurs parents leurs ont éduqués et qu’ils nous apprennent à leur tour. De plus, cette éducation parents/enfants préserve cette culture commune entre les générations. On peut développer cette idée à travers la politesse, dire « bonjour », « s’il te plait », « merci » sont des mots de tous les jours mais qui nous ont été instruit par l’éducation afin de nous permettre de nous garantir une culture.

Le partage d’expériences fondamentales et fondatrices (mémoire, histoire, nouvelles technologies), la compréhension du monde actuel grâce au passé intensifie les liens intergénérationnels entre vieux et jeunes : les jeunes inculques la sagesse acquises au cours de leur vie (guerres, économies, 30 glorieuses, crise…) et leurs expérience vécues aux jeunes, ignorants de la vie. Même si les vieux ne demeurent pas moins toujours résignés et sceptique face aux nouvelles générations (hippies, génération 68, internet…) nées à la suite d’événements historiques, politique, culturels, sociaux, ou encore technologique. En effet, la transmission de sa culture, de son histoire constitue un échange nécessaire pour la culture générale des plus jeunes. La première guerre mondiale, par exemple, est étudiée dans les écoles. Nous étudions l’histoire de la France grâce à de nombreux témoignages. Sans ces témoignages, ces échanges, entre les différentes générations, l’histoire de notre pays ne serait peut-être pas connue. On peut donc dire qu’il est important de transmettre.

La culture est un patrimoine. Il impose respect et fidélité. La culture varie d’une nation à l’autre, d’une époque à une autre mais aussi d’une région à une autre. Elle demeure toujours une tradition à travers les âges. La culture et ses valeurs sont un passé commun à toutes les générations, vielles ou nouvelles. Notre héritage culturel n’est pas basé que sur notre histoire, il se situe aussi au niveau de la communication. Il faut préserver ce passé commun, ce patrimoine pour ainsi développer une mémoire et des héritages culturels entre les générations. La transmission de cette culture est vue comme un devoir envers nos ancêtres et pour les générations nouvelles. Dans quelques pays d’Europe comme la France, la Belgique ou la Suisse, qui ont chacun une langue minoritaire autre que la langue nationale. En France, tous les Patois de chaque régions s’oubli peu à peu par les nouvelles générations.

Notre société de consommations créée donc entre les générations et les anciennes, un certains conflits qui empêche la transmission de la culture.

Les aînés sont de leur côté toujours assez réticents, voire hostiles, devant la culture des plus jeunes : il est tellement plus confortable d'initier au lieu d'être initié. Le mécanisme générationnel quasi automatique qui les détrône est pour cela aussi nécessaire que salubre. La « crise de l’école »: les élèves se révèlent de plus en plus hermétiques à la culture classique et, plus largement, aux méthodes traditionnelles d’enseignement. Les professeurs font désormais usage aux nouvelles technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education afin de mieux transmettre leurs connaissances. Les manuels ont été numérisés, des cours sont disponibles sous toutes formes de format de façon à s’intégrer aux nouvelles habitudes culturelles des jeunes: lecteur MP3, réseaux sociaux… Tous les chefs d’œuvre de la culture humaine sont désormais disponibles sur Internet. Pensons à l’immense bibliothèque numérique (les «

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