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Le lien entre un Seigneur et son vassal

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Par   •  17 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 018 Mots (5 Pages)  •  1 492 Vues

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I) La réciprocité de la fidélité entre un vassal et son seigneur lié par un contrat social

Le lien unissant un seigneur et un vassal se fait lors de rites de vassalités. C'est un contrat social également appelé contrat synallagmatique. Les deux parties s’engagent réciproquement l’une envers l’autre, (bilatérale). Cet engagement est scellé avec la main du vassal dans celle du seigneur. Le contrat est l’un des synonymes d’obligation, autant celle du vassal que de son seigneur, c’est ce que l’on va étudier dans les deux prochains points.

A. Les obligations du vassal

Le vassal selon la définition donnée par Larousse : “ Personne lié à un seigneur par l’obligation de foi et hommage”

Le vassal lors de son rite avec son seigneur se place en position de soumission envers celui-ci, c’est l’hommage, en lui accordant sa fidélité c’est la foi. Ce rite n’est pas héréditaire, il n’engage que l’homme qui engage sa fidélité et non sa descendance.

La fidélité du vassal passe par six points clés décrits par l’auteur : sain et sauf, sûr, honnête, utile, facile et possible. Le vassal ne doit porter aucune atteinte physique (sain et sauf), moral (sûr), matériel (utile), et aux Droits (Honnête, facile et possible).

D’autres obligations lui sont également imposées, comme l’aide militaire, c’est à dire que si le seigneur est attaqué, le vassal doit le défendre ainsi que les terres lui appartenant. Mais si c’est le seigneur qui part attaquer, l’on parle alors de service militaire limitée à quarante jours, il est dédommagé si le conflit va au-delà de ce délai.

L’aide financière vient aussi dans les obligations du vassal dans quatre cas, si son seigneur est enlevé il doit pouvoir payer la rançon, participation pour l’adoubement du fils aîné et le mariage de la fille aînée, mais aussi lors de départ en croisade.

Le vassal n’est pas le seul à avoir des obligations, son seigneur lui en doit en retour. Sont-ils de la même nature et impliquent-ils le même degré d’engagement ?

B. Les obligations du seigneur

Le seigneur selon la définition donnée par Larousse : “Propriétaire féodal”

Le seigneur envers son vassal, lui doit un certain nombre d’obligation. Une foi le rite accompli le seigneur donne à son assujetti un bout de terre appelé le “fief” (l’investiture), cette terre va permettre au vassal de pouvoir disposé de revenue (les redevances).

En plus de la donation du fief pour l’entretien du vassal, le seigneur doit également lui porter secours si son subordonné se fait attaquer, mais il lui doit également un droit de justice, c’est à dire qu’il doit le traiter équitablement.

Le châtelain, demande conseil aux vassaux lorsqu’il a des demandes spéciales. Ces vassaux vont donc participer à la formation d’un tribunal pour rendre la justice. Les hommes du seigneur bénéficient également de cette justice, grâce à la puissance de celui-ci.

En plus de ces devoirs prévus dans le contrat, le seigneur doit également en retour la réciprocité des six points abordés dans le point précédent.

Vassaux et seigneurs ont un certain nombre d’obligations et de droits l’un envers l’autre, prévues dans le “rite”. Mais qu’en est-il lorsque l’une des deux parties ne respectent pas ses engagements ? Quelles sanctions sont mises en oeuvre ?

II) Les répercussions

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