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La Bougie

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Par   •  5 Janvier 2013  •  600 Mots (3 Pages)  •  924 Vues

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ctif «stupeur » signifie quant à lui que les sentiments de folie sont partagés avec des sentiments proches de l'étonnement. L'auteur nous submerge d'émotion une dernière fois avec cette magnifique phrase : « Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, - puis s'incline sur son assiette et se noie dans son aliment ». Le nom « bougie » est écrit sans majuscule ; cela signifie sûrement que Ponge s'exprime de façon indéfinie. « Le vacillement des clartés » correspond à une légère défaillance de la bougie : en effet, il arrive que la flamme s'éteigne inopinément. « La bougie s'inclinant dansurnissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. La bougie est un objet servant en général à éclairer, composé d'un corps gras et d'une mèche enflammée. Elle a été inventée au milieu du Moyen Âge. Son « ancêtre » est la chandelle qui remonte au moins au début du troisième millénaire avant notre ère.

Dans la première phrase, le poète Francis Ponge multiplie les effets de style : « La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombres ». Le premier mot « nuit », nous laisse présager une suite plutôt lugubre, un style mélancolique. Ce mot en position de sujet paraît à la fois commun et vague. Après cela, le groupe nominal « plante singulière » (objet du verbe « raviver ») fait allusion à la bougie, assimilée ici à un végétal. Ensuite « la chambres meublée en massifs d'ombres » est une métaphore faisant référence aux ombres de tous les objets qu'ils soient meubles, objets de décoration ou bien babioles en tous genres, tout ceci projeté par la simple lueur d'une bougie.

La phrase suivante « Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette d'albâtre par un pédoncule très noir » contient aussi bien des métaphores. Par exemple « la feuille d'or » semblable à une flamme... La « colonnette d'albâtre » pourrait très bien représenter le corps droit et lisse de la statue. Et bien sûr , le «pédoncule très noir» représente les deux fils de coton ou de chanvre torsadés pour former une mèche très inflammable. Ponge continue de nous éblouir avec cette phrase « Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois » : ces insectes futiles sont attirés par la clarté de la flamme. Une lueur distincte dans cette nuit de lune, oui la lune, inaccessible pour ces vulgaires éphémères dépourvus de bon sens. Ces insectes ridicules cherchent le moindre signe de luminosité et se battent, attirés irrésistiblement et forcés à se brûler les ailes sous l'effet de l'intense chaleur (« Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur »). Les papillons semblent vouloir combattre cette flamme : l'auteur a recours à l'adjectif « frénésie » (du latin phrenesis, ancien terme de médecine, s'appliquant à un état de délire, de fureur, causé par de graves maladies situées dans la région du cerveau). L'adjectif «stupeur » signifie quant à lui que les sentiments de folie sont partagés avec des sentiments proches de l'étonnement. L'auteur

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