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Lecture Analytique du poème la Bougie de Francis Ponge

Commentaire de texte : Lecture Analytique du poème la Bougie de Francis Ponge. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  473 Mots (2 Pages)  •  7 331 Vues

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Problématique : Comment, par le travail de l’écriture, le poète rend-il à la bougie son originalité ?

  1. Une description insolite, la recherche de l’image.

  1. Un objet prosaïque.
  1. Enumération des parties composant la bougie.
  2. Description de sa fonction.
  3. Description de sa durée de vie.
  1. Métaphore filée de la plante.
  1. Rapport d’analogie
  2. Univers du jardin ou de la forêt tropicale
  3. Papillons = plante carnivore.
  1. Une description humoristique.
  1. Jeux de mots (polysémie)
  2. Attitude peu glorieuse des papillons
  3. Destin tragique de la bougie // lecteur qui s’endort dans son livre.
  1. Caractère symbolique de la bougie.
  1. Sacralisation et désacralisation = symbole du temps qui passe
  1. « colonnette d’albâtre » = temple + rectitude digne
  2.  « les papillons miteux l’assaillent » = monument imprenable.
  3. « se noie dans son aliment » = affaissement grotesque // « papillons miteux »
  4. Mise en valeur de l’objet par le contraste lumière/obscurité.
  1. Allégorie de l’activité de lecture
  1. Personnification de la bougie (verbes d’action)
  2.  « encourage le lecteur » (travail difficile de la lecture)
  3.  référence à l’activité de l’esprit « vacillement des clartés sur la page »+ « massifs d’ombres » (l’esprit et la vue se brouillent sous l’effet de la fatigue)
  1. Célébration des poètes
  1. Référence mythologique : Prométhée.
  2. Un tableau de mots « vaporise les bois », « vannés dans la bagarre ».
  3. Travail de la forme poétique (mots rares, allitérations, assonances, alexandrins, heptasyllabes)

Le Cierge

 

C'est du séjour des Dieux que les Abeilles viennent.

Les premières, dit-on, s'en allèrent loger

Au mont Hymette(1), et se gorger

Des trésors qu'en ce lieu les zéphirs entretiennent.

Quand on eut des palais de ces filles du Ciel

Enlevé l'ambroisie en leurs chambres enclose,

Ou, pour dire en Français la chose,

Après que les ruches sans miel

N'eurent plus que la Cire, on fit mainte bougie ;

Maint Cierge aussi fut façonné.

Un d'eux voyant la terre en brique au feu durcie

Vaincre l'effort des ans, il eut la même envie ;

Et, nouvel Empédocle aux flammes condamné,

Par sa propre et pure folie,

Il se lança dedans. Ce fut mal raisonné ;

Ce Cierge ne savait grain de Philosophie.

Tout en tout est divers : ôtez-vous de l'esprit

Qu'aucun être ait été composé sur le vôtre.

L'Empédocle(2) de Cire au brasier se fondit :

Il n'était pas plus fou que l'autre.

 

Jean de La Fontaine, Fables (Livre IX), second recueil (1678).

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