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Prise de parole en public

Synthèse : Prise de parole en public. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2019  •  Synthèse  •  2 000 Mots (8 Pages)  •  567 Vues

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Comment rapidement structurer son discours ?

La forme fait naître le sens

Pour bien improviser il faut se libérer du carcan de l'autocensure :

  • Commencez par une affirmation

  • Commencez franchement avec un ton fort
  • Assumez les silences
  • Dynamisez le corps, faites des gestes ouverts

Les moyens

  • Dès qu'il y a blocage utilisez la répétition. C'est une recette miracle. Cet écho fait à vous-même permet d'alimenter facilement la suite

  • Usez de reformulations, de paraphrases, les mots feront naître les idées
  • Utilisez les chapelets de mots (synonymes, qualificatifs…)
  • Exprimez à haute voix les questions que vous vous posez. On suivra mieux votre démarche et vous donnez un caractère authetique à votre improvisation.
  • Evitez les mots restrictifs "Je ne sais pas très bien, il est possible…" Ils sont autobloquants.
  • Faites une synthèse de vos idées cela vous aidera à trouver de nouvelles idées ou à en développer certaines.

La transmission du message

La communication passe par deux modes d'expression :

  • Un mode informationnel : c'est le contenu, le sens attribué aux mots

  • Un mode relationnel : ce sont les indices contextuels, non verbaux.

Sur un message que nous connaîtrions à 100 %, nous n'en passons que 80%, notre interlocuteur n'en entend que 60 %, il n'en comprend que 40 %, et il n'est capable que d'en restituer 20 %… !

En interaction, plus de 70 % du message passent par le relationnel, c'est à dire par tous les éléments paraverbaux et comportementaux. Ce qu'il restera de la communication, ce sera l'impression générale, la crédibilité, la sympathie, l'energie, la conviction…

Dans la population, 40 % des gens sont d'abord des visuels, 40 % des auditifs et 20 % des kinesthésiques (le ressenti).

L'émission d'un message passe par 4 qualités incontournables :

  • Des informations originales, nouvelles ;

  • Des informations organisées ;
  • Des informations répondant à deux critères : un désir (pour satisfaire une attente, répondre à une curiosité) et une résonance (c'est à dire les conséquences qu'il aura pour celui qui le reçoit)
  • Des informations qui "passent" : sans oubli, ni hésitation

Transmettre un message c'est mettre en commun, partager, échanger :

Partage de mots, de circonstances, d'intérêts, de comportements ;

Echanges d'idées, d'impressions, de points de vue, de regards.

Nous communiquons avec les autres et non aux autres.

L'argumentation

Commencez par des faits (objectivité), car on ne peut obtenir un engagement que sur un accord au départ. Un fait peut être un exemple, une anecdote, une statistique, à condition que ce soit représentatif de l'idée qu'il soutient.

Poursuivez par les opinions (subjectivité de la tête), ce sont les analyses, les propositions, les convictions de l'orateur face à ces faits. C'est ici qu'interviennent les

arguments, la démonstration, les réflexions. L'opinion est subjective, mais cette subjectivité est le fruit d'un raisonnement qui se veut logique.

Donnez du sentiment (subjectivité du cœur), ils font partie de nos convictions. Ils représentent du ressenti, de l'humain.

Proposez une intention d'action (engagement), on tire ici les conséquences de son raisonnement et de ses sentiments pour passer à l'action. C'est ici que les objectifs sont définis, ainsi que les modalités de mise en application pour l'atteindre.

Finissez sur le résultat attendu, la conséquence de l'action entreprise.

Le non-verbal

Les territoires

Le territoire de rencontre conditionne nos relations et tout changement de territoire change le type de relations.

Trois "C" autour d'un bureau :

  • Le territoire de Confrontation : les interlocuteurs sont de chaque côté de la table (bords opposés). Les deux territoires sont bien délimités. Chacun préserve ses outils (documents, dossiers, notes…non lisibles par l'autre). Celui qui avance va empiéter directement sur le territoire de l'autre.

  • Le territoire de Coopération : les deux interlocuteurs sont à angle droit (bord à bord). Ils n'empiètent pas frontalement sur le territoire de l'autre. Ils se prêtent plus facilement les outils.
  • Le territoire de Collaboration : les interlocuteurs sont côte à côte (du même bord).

Le territoire est commun. Ils se partagent les outils (mêmes documents…).

Les zones d'interactions

Outre les territoires, la distance qui sépare les hommes dans leurs interactions est un vecteur de communication essentiel. Cette distance est un bon moyen de lecture pour évaluer la relation.

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Zone Publique

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Zone Sociale

Zone

Personnelle

Zone intime

La Zone Publique : c'est la zone des discours, des exposés, des prises de parole en public, des débats. La communication y est difficile. Les échanges y sont peu personnalisés. C'est la zone des messages descendants. Elle positionne l'intervenant en "donneur de leçon", elle est souvent liée aux rapports hiérarchiques. Même si l'on souhaite un débat dans cette zone, l'échange prend souvent des allures de questions-réponses.

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