Management Devoir 1

MANAGEMENT DES ENTREPRISES

DEVOIR 01 : LE CAS LA SOULTERIE

Question 1

La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale. En effet, Alain et Conception détiennent le profil-type de l’entrepreneur :

- Alain est audacieux car il a décidé de créé son entreprise « au hasard par concours de circonstances opportunes », sans avoir été formé ni passionné par le domaine de la littérature. (Baccalauréat d’électricité pour Alain, et de secrétariat pour Conception.) De plus il a su s’imposer dans ce domaine pourtant fortement concurrencé par les grosses librairies et certains centres commerciaux.

- Alain est innovant de par ses idées d’animations, et ses promotions du commerce local (carte de fidélité), association avec « Prim’ Livre » (distribution de livres d’occasion à

Ils sont donc en total adéquation (en particulier Alain) avec l’entrepreneur-type de Joseph Schumpeter car M. et Mme Prévalma prennent des risques, sont dynamiques, travaillent durement pour leur entreprise (15heures par jour) et Alain détient un talent imaginatif et anticipatif.

Question 2

Les deux dirigeants de la Soulterie cherchent à atteindre une finalité

-Lucrative : Ils ont créé leur entreprise pour générer avant tout du profit

Question 3

La Soulterie n’est pas performante car elle ne valide pas l’un des deux points essentiels permettant de mesurer sa performance. En effet, l’entreprise est efficace : Augmentation de commandes et de clients, chiffre d’affaire en croissance, 15 heures de travail par jour pour M. Prévalma…

Mais la Soulterie n’est en revanche pas efficiente car ses coûts sont plus importants que ses productions : Coût salarial beaucoup plus important que son activité car salariés nombreux et dividende modeste.

Question 4

Les principaux problèmes de managements induits par l’augmentation de l’activité et de la taille de la Soulterie sont nombreux :

- Les décisions liés au risque aléatoire sont constantes : Locaux loués à l’année alors que l’activité du livre scolaire est cyclique, nombreuses idées audacieuses d’Alain Prévalma qui laissent moins de place au pragmatisme de la gestion de l’entreprise.

- La gestion du temps : Alain met du temps à valider certains dossiers qui conduisent à une perte de nombreux contrats, des retards de livraisons s’accumulent et son temps de travail journalier atteint les 15 heures.

- Le manque de motivation dans le cadre des ressources humaines :  Le sentiment d’appartenance des salariés est minime ce qui diminue la cohésion et la synergie des collaborateurs, et donc la performance de l’activité. De plus, ce manque de reconnaissance créer des mouvements de grèves ce qui détériore l’image de marque de la Soulterie.

- La centralisation du pouvoir : les retards, le manque de stratégies et les nombreux emprunts sont liés à la surcharge de travail qu’effectue M. Prévalma. En effet, il contrôle toutes les décisions de l’entreprise à lui seul alors qu’il n’est pas formé pour gérer une entreprise malgré son sens relationnel affirmé.

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