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Étude des poèmes Cage d’oiseau et Ô tourments, de Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois

Dissertation : Étude des poèmes Cage d’oiseau et Ô tourments, de Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2013  •  659 Mots (3 Pages)  •  3 283 Vues

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Tout d’abord, je crois qu’il est vrai de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire. Suite à la lecture de ces deux poèmes, l’on constate que pour chacun d’eux, le sujet poétique qui est projeté dans le futur, ressent un mal de vivre qui le mène à la fatalité, c'est-à-dire, la mort. Dans le poème d’Alain Grandbois, le sujet poétique ressent un mal de vivre, qui est démontré par son état de solitude : « N’ont crée pour notre solitude qu’une solitude d’acier » (v.18 et 19), de tourments : « Ô tourments plus forts de n’être qu’une seule apparence » (v.1 et 2), et de questionnements répétitifs : « Pourquoi pleurer sous les épaules des astres » (v.30), « Pourquoi crier votre nuit déchainée » (v.31), « Pourquoi vos mains de faible assassin » (v.32). Ce mal de vivre présent tout au long du poème le mène tranquillement vers la fatalité inévitable qu’est la mort : « Bientôt l’ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles » (v.33 et 34). Dans le poème de Saint-Denys Garneau, le sujet poétique représenté par la métaphore d’un oiseau vivant à l’intérieur d’une cage d’os, nous témoigne de son mal de vivre à travers un sentiment d’enfermement : « C’est un oiseau tenu captif » (v.13). Ce sentiment puissant d’enfermement le mène lui aussi tranquillement à la fatalité inévitable qu’est la mort : « C’est la mort qui fait son nid » (v.5). Cela nous amène à conclure que le thème de la fatalité est présenté comme un évènement inévitable qui se prépare tranquillement. Cela nous démontre que les poètes caractérisent la fatalité de la même façon.

Par contre, dans les deux poèmes, il est également vrai d’affirmer que le thème de la fatalité n’est pas présenté de la même façon puisque qu’elle est symbolisée et causée différemment. Dans le poème d’Alain Granbois, le sujet poétique est symbolisé par un humain parlant à ses tourments : « Tourments sourdes sentinelles » (v.10). Avec l’utilisation d’un questionnement répétitif tout au long du poème, l’on peut sentir que le sujet poétique tente de comprendre ses tourments, voir même les combattent : «Ô vous pourquoi creuser cette fosse mortelle » (v.29). Dans ce poème, la fatalité est donc causée par les tourments humains. Alors que dans le poème de Saint-Denys Garneau, le sujet poétique est symbolisé par une cage d’oiseau : « Je suis une cage d’oiseau » (v.1). Le poète utilise la métaphore pour symbolisé sa cage thoracique qui est représenté par la cage d’oiseau dans le poème : « une cage d’os » (v.2). À l’intérieur de cette cage, se trouve un oiseau qui représente la mort : « La mort dans ma cage d’os ». Puisque le poète décède d’une crise cardiaque à l’âge de 31 ans, cela nous amène à comprendre que la fatalité du sujet poétique vient de son cœur, qui lui, se trouve dans sa cage thoracique, et qui, sera mangé par l’oiseau. Dans ce poème, la fatalité est causée par la maladie du poète et son sentiment d’impuissance face à celle-ci. Cela nous démontre que la cause de la fatalité n’est pas la même pour les deux poètes.

Malgré le fait que la fatalité est symbolisée et causée différemment dans les deux poèmes, puisque Saint-Denys Garneau symbolise la mort par un oiseau

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