Une demande

Batouala est le premier roman « nègre » écrit par un « nègre » le premier qui remporta le prix Goncourt en 1921, et ce, malgré tout le vent de scandale qu’à provoqué le livre sorti en pleine période coloniale, ce premier prix reçu par René Maran.

Résumé

Le grand chef Batouala ne peut plus dormir comme avant dans la quiétude de la haute brousse. De nombreux soucis l’empêchent de rejoindre «le doux feu intérieur du sommeil»: ses fonctions rituelles, la proximité des chasses, l’éloignement manifeste de sa femme… Et surtout, cette sourde rumeur qui répète que l’homme blanc accable l’homme noir et le traite moins bien que son chien. Batouala, pourra-t-il encore vivre heureux au bord du grand fleuve Nioubangui ?

René Maran, fonctionnaire colonial en Afrique, a osé décrire et dénoncer, dans la préface de son livre Batouala, les abus et exactions des colons français. Il est alors brimé par sa hiérarchie et menacé de mort dans les colonies. Sous les pressions des plus hautes autorités françaises en Afrique, il sera contraint de démissionner de l’administration coloniale. En même temps, il est encensé par une certaine partie de la presse française et étrangère et inspire d’autres écrits tel le « Voyage au Congo » d’André Gide.

Batouala est donc un ouvrage essentiel dans l’étude des persécutions coloniales, et un livre à lire aussi pour la reconnaissance justifiée d’un auteur noir qu’il est intéressant de découvrir également dans un ouvrage qui lui est consacré et écrit par Charles Onana « René Maran le premier goncourt noir« .

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