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Une Vie. Maupassant. Excipit

Mémoire : Une Vie. Maupassant. Excipit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2014  •  1 010 Mots (5 Pages)  •  7 970 Vues

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Une vie, Maupassant :

Chapitre 14 : la quiétude

(Enfin⇨fin)

Introduction :

Figure marquante du 19ème siècle, Maupassant est rendu célèbre pour son appartenance au mouvement réaliste. En effet, auteur de nombreuses nouvelles et romans à succès comme Pierre et Jean ou Boule de Suif, il s’inspire de Flaubert et de son style littéraire.

Dans Une vie publié en 1883, Maupassant s’est donné pour objectif de retracer une vie de la petite bourgeoisie provinciale. Adepte du réalisme, il dénonce l’éducation romantique du 19ème siècle qui nourrit la vie des jeunes filles de rêves et d’illusions.

Nous sommes à la fin du roman, Jeanne est une femme brisée par diverses trahisons de ses proches, elle vit désormais dans un monde inversé sous la tutelle de Rosalie. Avec l’arrivée de l’enfant de Paul, elle semble enfin, après vingt années sombres retrouver la quiétude.

I- Un récit réaliste :

a) Cadre spatio-temporel :

• ‘’Enfin’= terme conclusif : fin de l’attente de Jeanne à la gare (description d’un phénomène nouveau= réalisme). Ce mot entame la fin de l’histoire.

• Temps du récit : passé simple (‘’aperçut’’L1 ‘’voulut’’ L3) + imparfait (‘’portait’’ L1 ‘’baissait’’ L17)

• Mise en place d’un décor : on est au printemps (‘’plaine verdoyante’’L18), le soleil épanoui, les couleurs ravivent le paysage (‘’colza’’ ‘’coquelicots’’ L18). L’atmosphère est favorable (‘’tiédeur’’ et ‘’chaleur’’ L25). Les émotions sont annoncées par le cadre : beau temps=présage de bons sentiments.

• Scène dynamisée par des verbes d’actions accentués par la locution adverbiale ‘’grand’’ L21-22 et par la comparaison ‘’comme des fusées’’= tonicité L24.

• Restitution des évènements dans l’ordre chronologique : ‘’alors’’ L29→ émotion dans l’ordre où elle l’a ressenti

• Allitération en ‘’f’’ L29-35 (‘infinie’’L29 ‘’fille’’ L31) = la poésie accentue l’émotion

b) Le contraste entre Rosalie et Jeanne :

• ‘’Elle voulut’’ L3 : Pour la première fois Jeanne veut agir. Le ‘’mais’’ adversatif vient s’opposer à son désir.

• L’une est bouleversée (L4‘’tant ses jambes..’’= émue sa voix se dérobe avec ‘’balbutia’’), l’autre est calme (‘’répond’’). Ces femmes marchent par pair. Elles sont différentes mais complémentaires.

• L9-10 : résumé qui montre que Rosalie est une femme qui va à l’essentiel avec la proposition indépendante. ‘’Ils sont mariés’’ : en plus de résumer la situation, elle a agit de façon efficace ce que Jeanne n’a pas fait.

• Jeanne ne sait pas se dominer (‘’furieusement’’). Elle est sans mesure, submergée par ses émotions. Le ‘’mais’’ adversatif L36 : Rosalie va l’en empêcher par une phrase simple qui montre son efficacité.

• ‘’Sa bonne’’L4 ‘’madame’’L6 : il y a toujours entre elles un respect social. De plus, Maupassant reproduit le jargon populaire par souci de réalisme (L6 et L9-10).

c) L’importance de Rosalie, symbole du déclin de l’aristocratie :

• La présence forte de Rosalie fait contrepoids, par son dynamisme à l’irresponsabilité de Jeanne. Son intervention illustre bien l’inversion des rôles entre les deux femmes. C’est la servante qui morigène sa maitresse en modérant ses ardeurs de grand-mère comme on le voit L36.

• D’autre part, cette inversion sociale symbolise le déclin de l’aristocratie, dont la ruine matérielle et morale de Jeanne est l’emblème.

• L’absence de prénom de l’enfant,

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