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Un aveu involontaire, Phèdre, Racine

Dissertation : Un aveu involontaire, Phèdre, Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2017  •  Dissertation  •  636 Mots (3 Pages)  •  3 320 Vues

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Le XVIIe siècle est celui dont les gens se souviennent des pièces de théâtre et aussi l’époque du classicisme. C’est la première fois que la pièce de Jean Racine (Phèdre et Hippolyte) est présentée à l’Hôtel de Bourgogne. Cette pièce est composée de cinq actes, écrits en vers et que le nom défini de cette pièce est Phèdre. L’extrait utilisé est « Un aveu involontaire » nous démontrerons que Phèdre par son drame passionnel, évoque une vision fataliste de l'être humain victime de ses passions. Nous explorer la passion irrépressible de Phèdre, son attitude pathétique et son destin tragique à travers ce texte.

Tout d’abord, un vocabulaire de la vengeance divine est utilisé pour nous démontrer que l’héroïne est plutôt pathétique. « Vengeances célestes » (v.11), « De séduire le cœur d'une faible mortelle » (v.16). Phèdre est juste un fardeau pour les dieux, la victime et celle qui subit leur vengeance sans pitié. De plus « Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins » (v.22), cette antithèse nous affirme malgré les efforts de Phèdre pour ne plus aimer Hippolyte, sa passion reste vivante. Phèdre est fatalement amoureuse d'Hippolyte, elle est victime de la vengeance impitoyable des dieux. Aussi, elle se fait horreur, elle est terrifiée. Ce champ lexical de la terreur le démontre « fureur » (v.6), « détestes » (v.12), « cruel » (v.18), « haine » (v.20), « odieux » (v.33), « ce monstre affreux » (v.37) fait en sorte que Phèdre est terrorisée par sa passion. De même que les verbes de perception « connais donc Phèdre » (v.6), « Je m’abhorre » (v.12), « J’ai voulu te paraître » (v.19). Elle se perçoit détestable, honteuse et monstrueuse. Elle est terrifiée par sa passion. Malgré les efforts de Phèdre qui est incapable de résister à sa passion pour Hippolyte, car celle-ci est dictée par la vengeance des dieux.

Ainsi, nous remarquons que Phèdre oblige à Hippolyte de la punir dut à sa culpabilité. Elle supplie : « Venge-toi » (v.33), « t'irrite » (v.35), « t'échapper » (v.37), « ta main » (v.38), « ton bras » (v.40), « tu le crois » (v.41), « tes coups » (v.41), de fortifier l’idée que le destinataire de Phèdre est bien Hippolyte. Encore, Phèdre supplie envers Hippolyte pour qu'il se venge : « Venge-toi » (v.33), « punis-moi » (v.33), « Crois-moi » (v.37), « Frappe » (v.41). Phèdre demande, supplie à Hippolyte d’exercer sa vengeance en le punissant. De même, elle est impatiente à l’idée d’affronter son malheureux destin par des phrases impératives et injonctives : « Voilà mon cœur : c'est là que ta main doit frapper » (v.38), « Au-devant de ton bras je le sens qui s'avance. » (v.40), « Frappe : ou si tu le crois indigne de tes coups, » (v.41). Le désir que son destin s’accomplisse confirme son impatience de Phèdre. Aussi, le vocabulaire funeste et destructeur est souvent utilisé : « ce monstre affreux ne doit point t'échapper » (v.37), « c'est là que ta main doit frapper » (v. 38), « défaut de ton bras prête-moi ton épée ». Le destin de Phèdre est funeste et détruit son existence. Phèdre désire avec impatience que son destin funeste s’accomplisse. Elle est accablée par un destin destructeur et elle est impatiente d’en finir.

Pour conclure, Phèdre est coupable d'une passion dévorante

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