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Tartuffe de Molière

Commentaire de texte : Tartuffe de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 003 Mots (5 Pages)  •  456 Vues

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La comédie est un genre de théâtre spécifique et apprécié depuis l’Antiquité. Molière est un dramaturge qui a permis à la comédie d’évoluer. Faite pour « plaire et instruire », on peut distinguer, grâce aux grands auteurs comiques, plusieurs sous-genres de comédies. Grâce aux procédés dramaturgiques étudiés plus haut, et avec les types de comiques, et évidemment grâce au sens et aux messages transmis, nous pouvons facilement identifier le types de comédie. A quel type de comédie chaque extrait nous renvoie-t-il ? Pour répondre à cette question, nous rappellerons les réponses de la question précédente.

Dans une pièce, les différents types de comique sont là pour amuser et faire rire. Ce

sont les procédés dramaturgiques qui définissent les types de comiques.

Dans un premier temps, nous allons étudier le comique de mots, présent dans les

dialogues de chacun des extraits. Dans l’extrait de l’Avare, la scène est marquée par le

dialogue entre Harpagon et Valère. Le comique est animé par les différentes injures

d’Harpagon « voleur infâme », « pendard », mais aussi par la succession d’hyperboles pour

qualifier le vol « Un guet-apens, un assassinat de la sorte », « mon sang, mes entrailles », ainsi

que la présence d’interjections « Quoi ! », « Comment ! ».

Dans la scène dernière de Tartuffe, on peut aussi remarquer quelques injures comme

« Traître » ou bien « Ingrat » venant principalement d’Orgon, puisqu’il est trahi.

Enfin, dans la scène 3 de l’acte 3 de Monsieur de Pourceaugnac, ce sont aussi les

dialogues en eux même et la présence de l’accent Suisse qui font rire « Ah ! pon chour,

Mameselle. / Que faire fous là tout seul » ; maus aussi avec les demandes sans détour des

deux hommes « Mon foy ! moy couchair pien avec fous ».

On peut remarquer aussi un comique de geste à la fin de la scène, où les gardes

« tirent avec violence » Mr de Pourceaugnac.

De plus on retrouve le comique de situation dans le quiproquo où Monsieur de

Pourceaugnac, déguisé en femme, est courtisé par les deux gardes qui veulent l’emmener

assister à sa propre pendaison « Fous, Mameselle, fouloir finir réchouir fous à la Crève ? Nous

faire foir à fous un petit pendement pien choly. / […] / L’est un gentilhomme Limosin, qui sera

pendu chantiment à un grand potence. ».

On retrouve aussi un quiproquo dans l’Avare, Harpagon et Valère se défendent sur

leurs intérêts respectifs, mais il semble qu’ils se disputent sur une chose volée commune à

tous deux, alors qu’Harpagon évoque sa cassette, et que Valère lui défend son honneur et sa

volonté d’épouser Elise.

Ensuite le comique de répétition est présent dans Monsieur de Pourceaugnac, lorsque

les Suisses se disputent la femme déguisé « Toy l’avoir menty. / Toy l’avoir menty toymesme. » accentuant l’effet de la farce.

On peut retrouver un comique de répétition dans l’Avare, « De quel crime voulez-vous

donc parler ? / De quel crime je veux parler, infâme ? ».

Toujours dans cette scène, l’autre comique prédominant est le comique de caractère :

dans cette scène, on dépeint l’avarice et la brutalité d’Harpagon : « Bel amour, bel amour, ma

foi ! l’amour de mes louis d’or ! ».

Enfin,

...

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