Table ronde FOLLE - NELLY ARCAN

1.  Le personnage principal est-il le reflet de sa société ou au contraire, s’inscrit-il à contre-courant des valeurs de son époque et de ses valeurs ?

Oui, il est le reflet de sa société, il prône la liberté individuelle, puisqu’il s’exprime avec liberté dans son roman, elle est libre de fumer, de boire et même de se suicider. Le sexe n’est plus qu’une fantaisie, on peut le voir avec son amant qui était accro à la pornographie. 32

2. Ce roman peut-il être qualifié de postmoderne ou fait-il plutôt la critique de la postmodernité ? Recoupe-t-il l’un des thèmes suivants : le cynisme, l’impasse, l’individualisme, le relativisme ? Ou, au contraire, cherche-t-il à combattre le cynisme, l’impasse, l’Individualisme et/ou le relativisme.

Selon moi, je ne sais pas si cela peut être possible mais je crois qu’il regroupe les deux, soit la qualifié et la critique de la postmodernité. Oui on fait face au cynisme puisque Nelly s’affichait en tant que pute, ce qui est loin d’être une norme sociales acceptés c’est plutôt contraire à notre moral. De plus, la prise de cocaïne est aussi loin d’être une norme sociale, on fait plutôt face à la transgression des normes sociales dans ce roman. Mais il est possible de remarquer des changements du côté de l’individualisme, le personnage principal qui était il n’y a pas si longtemps une pute, à changer de branche vers l’écriture. Pour moi, son écriture était une sorte de solution qui servait à combattre l’individualisme, elle voulait qu’on puisse l’entendre pour l’aider à la sortir de son malheur. Mais encore, on revient à la qualifié de la postmodernité puisque Nelly a décidé clairement à 15 ans qu’elle allait se suicider a 30 ans. Pour elle il n’y avait pas d’issus autre que le suicide. 13

Comme Arcan devait souvent le rappeler, son écriture a pour effet de déconstruire et de désérotiser le sexe. Elle va donc à l’encontre de la culture hédoniste occidentale qui carbure au sexe, qui le montre et en parle en continu ; elle « remet en question » et « confronte les gens ». En ce sens, les livres de Nelly Arcan, plutôt que de se complaire dans la culture qu’ils déplorent, en sont une virulente critique, condamnant la sexualisation et les rapports aliénants de domination entre homme et femmes.

3. Comment est représentée la sexualité dans ce roman : agit-elle comme une force libératrice ou comme plutôt une force oppressante pour le personnage de Nelly ?

Je le vois comme une force oppressante qui écrase Nelly, elle ne peut échapper à son passer, maintenant qu’elle est écrivaine, tous les informations de sa vie son publique sur le Net. Même si elle voudrait rencontrer un homme et avoir des relations sexuelles saines elle ne pourrait pas. Puisque chaque homme pourrait lui rappeler un ancien client ou un homme pourrait se foutre de la maltraiter puisqu’elle était auparavant, une pute. 107

4. Parmi les thèmes de la littérature québécoise postmoderne, lesquels sont traités/importants dans Folle?

La sexualité libre : Pute, il est accepté par la société, d’allé d’un amant a l’autre comme une pute le fait. Puisque la sexualité a perdu sa valeur au fil du temps.

Hédonisme : Les hommes ne pensent qu’à leur plaisir et c’est pour ca qu’elle inventa sa théorie de la conception.

Corps sert à la séduction : En effet, Nelly Arcan a multiplié les interventions chirurgicales sur son propre corps et apparaît en tenues très sexy lors de ses campagnes de promotion. On lui a d’ailleurs souvent reproché de jouer le jeu de la surenchère en tentant de publiciser son intellect avec ses charmes. Elle a même passé de brune a blonde seulement pur acquérir plus de beauté

Cette attitude reflète un conflit intérieur : le désir de séduire les hommes, d’avoir un corps parfait, d’être sexuelle le dispute au besoin de se révolter contre ce qu’elle considère comme une aliénation

5. Quels sont les grands thèmes de ce roman ? Comment s’inscrivent-ils dans la démarche de Nelly Arcan ?

Folie : La folie de Nelly renvoie à des crises, qui touche la touche au fur et a mesure qu’elle se sont délaissés et sans raisons de vivre. On voit qu’elle est en effet habitée par un fort sentiment de faiblesse et d’insouciance, elle accepte la situation et l’embrasse sans problème au lieu de le combattre. P.142 Elle accepte qu’on la mette de côté, de son côté il n’y a rien à faire que de laisser les choses tels qu’ils sont.

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