Table Ronde La Ville De Lac-Mégantic

Je crois que toutes les recommandations tirées lors de notre table ronde sont importantes. Mais, celle qui pourrait avoir à mon avis un impact positif plus large que les autres et la suivante :

« Le gouvernement fédéral doit établir des règles claires, qui déterminent les exigences auxquelles les gouvernements provinciaux doivent répondre pour recevoir sa participation budgétaire en cas de sinistre ou de catastrophe. Dans ce contexte, il doit énumérer les documents demandés et préciser les sommes à débourser ou la formule de calcul de ces sommes ainsi que les délais de déboursement. »

Le fondement de cette recommandation ainsi que son impact peuvent être tirés de ce que la ville de Lac Mégantic vie actuellement et de ce qu’elle a vécu depuis le drame du 6 juillet. D’abord, pour remédier à l’absence de cette recommandation, je vais en premier lieu mettre l’accent sur le meilleur comportement à adopter pour faire face à la crise actuelle de la ville de Lac-Mégantic. Ensuite, à travers cette crise, montrer l’ampleur des pertes et risques économiques, sociaux et environnementaux, auxquels il faut s’attendre dans de pareilles catastrophes ainsi que le manque à gagner d’une prompte mise en œuvre de cette recommandation.

Les catastrophes et les sinistres sont des moments où tous les efforts doivent être rassemblés pour atténuer la souffrance de la population touchée, limitée les dégâts, et surmonter la crise. Chaque instant perdu peut avoir un impact néfaste sur l’une de ces trois composantes (population touchée, dégâts causés et crise). Il est donc totalement déplacer et immoral de mener des discussions épineuses sur la distribution des rôles, des responsabilités ou de pourcentage des contributions monétaires lors de la catastrophe. Ce sont des discussions et éléments qui devaient être préétablis avant le drame.

Le plus important au moment de la catastrophe est de sauver ce qui peut être sauvé. Aucune perte de temps n’est autorisée, les parties participantes doivent se montrer harmonieuses, prêtes à collaborer, généreuses du côté budgétaire et efficientes dans leur gestion de la crise. C’est ce qui est souhaitable qu’il soit appliqué actuellement à la suite de la tragédie le Lac Mégantic. Plus vite on agit, plus on aura la chance de limiter les pertes et les risques.

La ville de Lac-Mégantic subit actuellement la conséquence de l’absence de la violenté des deux gouvernements de dresser des normes claires pour l’octroi de la participation budgétaire du gouvernement fédéral en cas de catastrophe. Sachant que l’argent et l’élément clé de toutes les interventions et que certaines d’entre elles doivent être menées d’urgence avant que l’irréparable ne soit arrivé.

L’établissement, l’amélioration ou modification des règles de participations et procédures d’intervention en cas de catastrophe sont des travaux qui doivent venir améliorer les processus appliqués lors de la dernière crise. Chose que le gouvernement fédéral et le gouvernement de Québec n’ont malheureusement pas préétablie malgré les nombreux problèmes, surtout budgétaires, qu’ils avaient vécus lors de la crise du verglas en 1998 et qui trainent jusqu’à nos jours.

L’analyse des pertes de la ville de Lac-Mégantic, à cause de l’octroi tardif du budget requis pour mener les opérations de décontamination et nettoyage des lieux touchés par la catastrophe ferroviaire, nous donnera une idée sur l’impact positif de l’adoption de la recommandation susmentionnée, dans le cas d’une éventuelle catastrophe. Bien sûr, les

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