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Suzanne BERGER, Notre première mondialisation : leçon d'un échec oublié

Fiche de lecture : Suzanne BERGER, Notre première mondialisation : leçon d'un échec oublié. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2017  •  Fiche de lecture  •  470 Mots (2 Pages)  •  1 810 Vues

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Suzanne BERGER, Notre première mondialisation : Leçons d’un échec oublié, Seuil, Paris, 2003

Dans son essai, Suzanne Berger s’est appuyée sur de nombreux ouvrages tel que L’impérialisme, stade suprême du capitalisme de Lénine, mais également sur des articles, afin de revenir sur la période de 1870 à 1914 qu’elle qualifie de « première mondialisation ». L’auteur met en parallèle cette première mondialisation avec la seconde, c’est-à-dire celle que nous vivons depuis la fin de la guerre froide en se basant essentiellement sur le cas de la France.

Suzanne Berger a sa propre définition de la mondialisation qu’elle définit comme étant « une série de mutations dans l’économie qui tendent à créer un seul marché mondial pour les biens et les services, le travail et le capital ». À travers son oeuvre, elle souhaite montrer que le monde actuel n’est pas un monde réellement nouveau.

Pour cela, elle divise son oeuvre en trois grandes parties :

- Les leçons de la première mondialisation

Ici, l’auteur compare clairement les deux mondialisations en exposant leurs différences et leurs points communs. Elle cherche à savoir s’il existe une compatibilité entre mondialisation, démocratie et capitalisme. Elle aborde aussi le sujet des frontières et en arrive à la conclusion qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement d’une société. Elle énonce les raisons qui ont rendu la mondialisation possible comme les progrès technologiques ou encore la baisse des coûts des transports. Elle nous apprend également en se basant sur de réels statistiques que certaines puissances telles que la France ou la Grande-Bretagne exportaient des capitaux presque partout dans le monde et se demande si cette mobilité des richesses n’a pas été indirectement liée au déclenchement de la première guerre mondiale.

- Causes et conséquences des investissements à l’étranger

Dans cette partie, l’auteur développe la dernière idée évoquée et s’interroge sur les raisons pour lesquelles les français investissaient autant à l’étranger. Afin de comprendre, elle justifie cela par les systèmes économiques : libéralisme, capitalisme. Et également par la politique en émettant l’hypothèse que ces investissements étaient une manière de renforcer le pouvoir de la France à l’échelle mondiale.

- Penser global, agir local

Enfin, Suzanne Berger vient à se demander quels enseignements pouvons-nous tirer de cette première mondialisation pour réussir en quelque sorte la seconde. Elle en arrive au fait que la mondialisation est vulnérable. Le slogan « Penser global, agir local » utilisé à l’origine pour le développement durable et réemployé dans ce cas-là. Elle parle même d’ « internationalisme » qui est l’objectif de faire coopérer les différentes nations et cultures dans un total respect mutuel.

J’ai aimé ce livre que j’ai trouvé très intéressant de par les sujets abordés. En effet, l’auteur y mêlent thèmes économique, politique, historique… C’est ce qui rend cette oeuvre instructive mais également très complexe. De plus, je trouve que s’inspirer des erreurs passées pour servir le présent est une démarche exemplaire.

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