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Sujet Type Bac Orphée

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Par   •  20 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  876 Vues

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Mardi 19 Septembre 2017

Sujet Type Bac Orphée

I - Question sur le corpus (6 points)[pic 1]

Ce ce corpus est composé de quatre extrait :

Un récit mythologique, le modèle ici : Orphée et Eurydice d’Ovide (1er siècle après J-C) 

Ainsi que trois extrait de pièce de théâtre don deux opéra :

- Orphée et Eurydice de Gluck (1774)

- Orphée aux Enfers d’Offenbach (1858)

- Orphée-roi de Segalen (1921)

Tous ces textes traitent du mythe d’Orphée.

Quels aspects du mythe d’Orphée les textes proposent-ils et quelles en sont les variantes ?

Comme nous l’avons vus précédemment les trois textes traitent tous du mythe d’Orphée comme dans l’originale et ils est question d’une histoire d’amour entre les deux protagonistes, comme nous le démontre les textes : «son amoureux époux» (Modèle texte A) «t'exprimer l'excès de ma tendresse»,« le prix de mon amour» (Texte B), «Ma femme», «mon chaste époux» (Texte C), «Je t'aime.» «Une première fois, tu as chanté :« J'aime... »» (Texte D).

Offenbach et Segalen reprennent plusieurs idées d’Ovide tels que :

-La séparation : «adieu suprême», «retombe à l'abîme d'où elle sortait.» (Ovide, originale) «Je vous laisse votre bergère, laissez-moi mon berger.», «il me faut la liberté» (Offenbach)

«Je t'emporte, je te ravis, je te sauve avec moi-même !» (Segalen).

-Un instrument : «en faisant vibrer les cordes» (Ovide), «Mon violon» (Offenbach), «Lyre» (Segalen).

-Le pouvoir de cet instrument : «les ombres exsangues pleuraient; Tantale cessa de poursuivre l'eau fugitive; la roue d'Ixion s'arrêta; les oiseaux oublièrent de déchirer le foie de leur victimes...», «ni l'épouse du souverain, ni le Dieu qui gouverne les Enfers ne peuvent résister à une telle prière» (Ovide), «allez charmer de ces sons les bergères» (Offenbach),  «Voilà d'où vient ton mépris de moi, et les haines autour de toi-même : ta Lyre. Je la déteste : elle te possède, elle t'ensorcelle...» (Segalen).

Bien qu’il y ait des points commun au quatre textes, il y a également beaucoup de divergences propre à chacun ou plusieurs :

Le conflit entre Orphée et Eurydice dans le texte de Gluck et d’Offenbach : «EURYDICE. – Ah ! Barbare !», «ORPHÉE. – Par tes soupçons, cesse de m'outrager.» (Gluck) «EURYDICE. – Fort bien ! Savez-vous ce que je conclus de tout cela, mon bon chéri ?... c'est que si j'ai mon berger, vous avez votre bergère... eh bien ! Je vous laisse votre bergère, laissez-moi mon berger.», «ORPHÉE. – Allons ! Madame, cette proposition est de mauvais goût !...» (Offenbach).

Le désespoir d’Eurydice que Gluck et Segalen ont choisit de faire ressortir dans leur œuvres : « Ô fortune jalouse  Orphée,hélas ! se refuse en ce jour Aux transports innocents de sa fidèle épouse» (Gluck) «Un cri... Eurydice se rejette en arrière», «Eurydice éclate en sanglots» (Segalen).

L’absence d’instrument dans le texte B, ou encore le fais que l’instrument en ne soit pas une lyre comme dans la version original mais un violon dans le texte C : «votre violon». Dans les œuvres de Offenbach et de Segalen il est question d’une véritable détestation de la part d’Eurydice pour cet instrument : « racler (montrant le violon d'Orphée) l'exécrable instrument que voilà ?...» (Offenbach), «...ta Lyre. Je la déteste» (Segalen).

Offenbach crée une version comique du mythe que nous connaissons ou Orphée est un professeur de musique qui est infidèle à Eurydice qui le trompe avec le berger Aristée

dont elle est amoureuse.Exemples : «Savez-vous ce que je conclus de tout cela, mon bon chéri ?... c'est que si j'ai mon berger, vous avez votre bergère...», «j'aime aujourd'hui ce berger, il m'aime; rien ne me séparera d'Aristée !». Segalen lui, nous propose une version ou Orphée est envoûté par la lyre avec la quelle il a presque une relation amoureuse tendit

qu’il délaisse Eurydice qui essaye de le sauver, se qui est l’inverse du mythe d’Ovide, à la fin de la pièce Orphée finit par quitter Eurydice en s’enfuyant avec sa lyre bien-aimée.Exemple : « Dans un transport passionné, Orphée saisit sa Lyre, se lève, et, - détourné d'Eurydice.»,«Tu es belle et indomptable, Lyre, amante enchantée !», «je te délivrerai. Je t'éveillerai toujours de tes mauvais songes.» «Il s'en va, descendant le cours du Fleuve. Eurydice éclate en sanglots».

En conclusion je pense que l’intérêt de se corpus et de faire évoluer ce mythe millénaire, car en fonction des artistes qui le reprennent il est toujours différent, donc on le redécouvre sous une nouvelle formes se qui est toujours très intéressant.  

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