LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Sponde Sonnet Sur La Mort

Compte Rendu : Sponde Sonnet Sur La Mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2013  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  1 405 Vues

Page 1 sur 5

Sponde : calviniste converti ensuite au catholicisme en 1593 (5 ans après l’écriture de ce poème). Contexte des guerres de religion.

Sonnets sur la Mort : œuvre publiée de façon posthume. Elle appartient au mouvement baroque : le poète y développe le thème de la vanité de la vie, et celui de la consolation en Dieu.

Il s’agit d’un sonnet régulier, en alexandrins, composé de rimes pauvres et suffisantes. Dans ce poème, le poète se met en scène au cœur d’un conflit intérieur : il est déchiré entre les aspirations terrestres, et l’élévat° de l’âme.

LECTURE- QUESTION POSÉE : En quoi peut-on dire que le poète est tourmenté ?- ANNONCE PLAN

I. L’expression d’un tourment

(L’expression du tourment est rendue sous la forme d’…)

A. Une confession

• Expression d’émot° intimes (lyrisme) : 1ère pers du sing. Prière ds laquelle il reconnaît ses faiblesses : lexique des émot° (« me tente », « m’enchante », « je sens »).

• Une supplique, une prière pr demander à Dieu son aide : Discours direct, utilisat° de la 2ème pers du sing, adresse (apostrophe) « mon Dieu ». Un appel au secours : modalités interrogative (2ème quatrain) et exclamative (interjection « Et quoi ! » 1er tercet).

(Le poète est tourmenté car il fait…)

B. L’expérience de la tentation

• Poète victime des séductions du monde. Il semble subir: emploi du pronom personnel complément (« moi », m »’ », « me ») et non du pronom sujet (je). L’expression « je sens combattre » montre qu’il est le champ d’un combat intérieur (≠je combats) ; il est passif et impuissant.

• Poète submergé : anaphore de « tout »= il subit les assauts successifs d’un mal omniprésent ; gradation « enfle »/ »assaut »/ »tente » : les séductions du monde grossissent et prennent peu à peu possession de son esprit. (idée de démesure chère aux baroques)

• Les visages de l’ennemi(= les diverses images de la tentation) :

le « monde » extérieur (car celui-ci l’empêche de se concentrer sur l’Essentiel : Dieu),

le corps (cf majuscule « la Chair ») car celui-ci est source de désir et s’oppose à l’âme qui permet l’élévation spirituelle,

le diable (« l’Ange révolté » = périphrase pour désigner Satan, le Mal).

Remarque : au vers 11, les démonstratifs « cet », « cette » et « ce » ont une valeur dépréciative (pr les connaisseurs, c’est la traduction du « iste » latin).

C. Le poète déchiré : un combat manichéen

• Ecartelé entre le Bien et le Mal : antithèse v 4 entre « m’abîme » et « m’enchante » aux deux extrémités du vers ; hésitation soulignée par la polysyndète (et… et…et….).

• Pris au piège des plaisirs : chiasme « charme »/ « enchante »/ « enchanté »/ « charme ». Par ailleurs le terme « inventé » suggère l’idée d’artifice pr le séduire (c’est un mirage qui trompe, un miroir aux alouettes). Allitéra° [m]

• Le lexique traduit le manque d’assurance, l’hésitation, l’inconstance du poète (motifs baroques) : CL du mouvement, de l’instabilité (« s’enfle », « m’ébranle », « onde », « effort »).

• Le poète doit donc livrer un combat intérieur : CL de la lutte (« contre moi », « m’assaut », « révolté »,

...

Télécharger au format  txt (6.4 Kb)   pdf (84.3 Kb)   docx (11 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com