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Spleen LXI

Rapports de Stage : Spleen LXI. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2014  •  901 Mots (4 Pages)  •  2 855 Vues

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Introduction

     Spleen - LXXVII est le troisième des quatre spleens appartenant à la première partie "Spleen et Idéal" de Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire publié en 1857. Ce poème commence par "Je" comme le spleen LXXVI, mais ici il n'y a aucune allusion à la vie de Baudelaire. Le poète en proie au spleen se définit, en dehors de toutes allusions à sa vie, à l'aide d'une vaste comparaison.

Projet

            Nous ferons un commentaire composé, nous étudierons:

- en I :   les caractères habituels du spleen

- en II :  l'anéantissement du moi

- en III : l'anéantissement fatal que rien ne peut enrayer

Etude linéaire

I) Les caractères habituels du spleen.

A) L'ennui

- Ici c'est le roi, c'est-à-dire le poète, qui s'ennuie si fort que rien ni personne ne peut l'y arracher.

- Le roi n'a plus de désir, incapable d'un sentiment quelconque; rien ne le distrait ni la chasse (v.5), ni le bouffon (v.7), pas même la misère de son peuple mourant (v.6); il s'ennuie, il est cruel (v.8).

- "L'ennui naît de l'absence de curiosité." écrit-il à sa mère. C'en est de même pour le roi.

- Sa cruauté n'est même pas volontaire, elle n'est que la conséquence de l'ennui à l'égard de tout.

B) Le poids du temps

- Le roi est jeune et pourtant très vieux (v.2) comme si la jeunesse était impossible, comme si le temps ne pouvait signifier que vieillissement.

- Jeune squelette (v.2) donne une atmosphère archaïque, sans jeunesse, sans vie; de même le vocabulaire employé est archaïque: dame d'atour (v.10) (dames qui habillent la reine), le souris (v.12), roi médiéval qui chasse et qui a un bouffon, il y a les Romains.

C) La pluie et le froid

- Le roi est roi d'un pays pluvieux (empire du spleen).

- C'est un état qui dure, on le retrouve au vers 17 avec le froid de la mort; personne ne peut donner de la chaleur à l'être en proie au spleen.

D) La maladie et la mort

- Le roi est un cruel malade (v.8), puis il devient un jeune squelette (v.12) et enfin un cadavre hébété (v.17); tous ces termes sont placés à la fin des vers.

- Le spleen va éroder, affaiblir et anéantir le moi.

- Le mot tombeau (v.9) est le centre du poème, de même le lit fleurdelisé symbolise la fleur royale mais aussi le tatouage des criminels.

II) L'anéantissement du moi.

A) La comparaison fin/début.

- Elle souligne cet effacement du moi v.1: je suis v.18: Le Léthé (fleuve des enfers où les âmes venaient boire pour oublier

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