Souffrance du jeune Werther

Ce corpus présente ici 2 textes du 18 et 19 eme siècle.

Les souffrances du jeune Werthher (1774) , de Johann Wolfgang Von Goethe, et René (1802) de Chateaubriand.

En quoi Wether et René sont-ils des Héros Romantiques ?

Pour commencer, nous pouvons remarquer que les auteurs aiment s’isoler dans un cadre naturel et sauvage en utilisant un champ lexical de la nature, pour montrer un sentiment d’admiration. En effet, Le jeune Werther dans l’œuvre de Johann Wolfgang von Goethe, evoque son sentiment d’admiration pour la nature, et insiste sur la beauté de ses paysages : « Les gracieux nuages », « la douce brise », « lointaines collines », « fertile vallée », « aimable forêt ». René, dans l’œuvre de Chateaubriand semble également partager ce sentiment d’admiration pour la nature : « une feuille séchée », « le vent chassait », « la cime dépouillée des arbres », « une roche écartée » , « un étang désert ».Nous imaginons la grandeur de ces paysages à travers des adjectifs hyperboliques. La nature apparait souvent personnifiée . Par exemple, dans l’œuvre de Johann Wolfgang Von Goethe , « ces montagnes (…) revêtues de grands arbres », « la rivière glissait », ou dans l’œuvre de Chateaubriand « murmures des vents » , « les eaux font entendre ».

Nous pouvons voir que dans les 2 cas, ces 2 personnages Romantique, éprouvent un total sentiment d’emerveillement devant la beauté de ses paysages magnifiques. Le jeune Werther nous parle d’un monde semblable au « paradis », tandis que René exprime une « foule de sensations fugitives » qu’il éprouvait pendant ces promenades.

Par la suite , nous pouvons également observer que ces personnages romantiques exprime leurs sentiments personnels au sein de cette nature, a travers plusieurs procédés stylistiques. Comme dans l’œuvre de Johann Wolfgang Von Goethe :« ce qui fait de la félicité de l’homme devienne la source de sa misère ? » et dans René de Chateaubriand : « Tanto j’aurais voulu etre un de ces guerriers errant au milieu des vents, (...) Tanto, j’enviais jusqu’au sort du pâtre(…) ». Nous observons que les deux auteurs utilisent des anthitèses, mais aussi des questions réthoriques, avec « Quelle fatalité a donc voulu que ce qui fait la fécilité de l’homme devienne la source de sa misère ? » dans le texte de Johann Wolfgang Von Goethe, et « Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j’éprouvais dans mes promenades ? » dans le texte de Chateaubriand. Des hyperboles sont également présentes dans le texte pour exprimer les sentiments des Romantiques « d’enormes montagnes » , « des abimes s’ouvraient », « des torrents s’y précipitaient », « les rivières coulaient a mes pieds », « forêts et monts retentissaient », « les profondeurs de la terre » dans le texte de Wolfgang Von Goethe . Les personnages epriment leurs solitude .

De plus, les 2 personnages méditent sur le sens de leur existence et se projettent dans le futur. Ils expriment l’idée de quitter cette terre, de voyager. Ils ont des rêves, qu’ils aimeraient voir se réaliser . René dans chateaubriand :« je sentais que je n’étais moi-même qu’un voyageur », « la saison de ta migration (…) » et « afin

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