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Shelley, Mary W. , Frankenstein Ou Le Prométhée Moderne

Note de Recherches : Shelley, Mary W. , Frankenstein Ou Le Prométhée Moderne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2015  •  987 Mots (4 Pages)  •  1 012 Vues

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Sous forme de récit imaginaire, le livre Frankenstein est une œuvre majeure. Non pas par la forme très simpliste du texte, car elle n’a en rien la beauté de la langue de Shakespeare, mais par sa source d’informations. Elle a un impact sur les sciences et même l’humanité au sens large. Elle a su traverser le temps par son originalité. C’est une œuvre marquante pour la recherche scientifique.

Les formes utilisées telles le livre de bord, les lettres et un journal intime sont intéressantes. Elles diffèrent de ce que j’ai déjà lu précédemment. Nous avons l’impression d’être un peu plus en contact direct avec le personnage qui raconte l’histoire. Nous voyons cette histoire comme si on l’avait écrite pour nous...

Le thème le plus marquant de ce récit est pour moi la folie. Une folie passagère qui mène à une démence permanente. Lorsque Frankenstein crée sa créature, il ne voit pas en elle sa laideur. Son seul but est d’obtenir le prestige, d’être l’inventeur de la vie. Par contre, une fois le but achevé, il tombe dans un profond délire. Il ne peut croire qu’il ait fabriqué un être aussi difforme, aussi malsain. Il tente de la repousser de sa vie. La scène où Frankenstein découvre le résultat de son travail marque également à quel point le créateur peut se perdre dans ses idéaux.

« Bien que multiples, les péripéties de l’existence sont moins variables que le sont les sentiments humains. Pendant deux années, j’avais travaillé avec acharnement, dans le seul but d’insuffler la vie à un organisme inanimé. Je m’étais pour cela privé de repos, et j’avais sérieusement compromis ma santé Aucune modération n’était venue tempérer mon ardeur. Et pourtant, maintenant que mon œuvre était achevée, mon rêve se dépouillait de tout attrait, et un dégoût sans nom me soulevait le cœur. » p.64

La créature réussie à retrouver son créateur. Elle détruit tout sur son passage afin de se venger de Frankenstein et surtout les personnes proches au Docteur. Pourtant, ce résultat aurait pu être tout autre. La créature n’est pas mauvaise au départ. Elle a de bons sentiments, tente d’être une reproduction de bonté, de sagesse. Lorsqu’elle ressent toute la haine que les humains lui porte, à ce seul moment elle devient mauvaise. Cette bête devient alors son extrême. C’est le cri d’une société scientifique où l’homme tente d’obtenir le pouvoir, le monopole. Par contre, par ses créations, il n’étudie pas nécessairement les répercussions à long terme, ce qui peut mener à une destruction affolante. Un dicton dit que l’élève surpasse souvent le maître, dans ce récit, c’est le cas. La bête obtient le contrôle sur la vie de Frankenstein. Elle sortira gagnante malgré les malheurs et l’angoisse qui la soutiennent.

La bête représente très bien la bêtise humaine. C’est un peu un paradoxe avec toutes les inventions que nous pouvons retrouver dans notre société. Les personnages de ce récit, qui n’était au départ qu’un récit imaginaire, sont issus d’une véridicité actuelle. Ils sont un reflet parfait de l’homme et de la machine. La bête est vue sur un jour affreux, laid, superficiel. Mais en fait, elle n’est pas exempte de sentiment. Au contraire, elle a beaucoup plus de sentiments que Frankenstein. Celui-ci vie du deuil, de la vengeance

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