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Frankenstein de Mary Shelley

Commentaire de texte : Frankenstein de Mary Shelley. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  647 Mots (3 Pages)  •  13 972 Vues

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FRANKENSTEIN – Mary Shelley – 1818

• INTRODUCTION :

→ Tout d'abord, Frankenstein est un nom très connu mais souvent confondu entre le nom du créateur et celui de la créature. Mary Shelley, fondatrice de la science-fiction, aussi héritière des lumières, a écrit ce roman en 1818 durant l'époque romantique, où non seulement la science est une inquiétude mais aussi un espoir de progression pour la population. A sa sortie, Frankenstein se fait aussi appelé Le Prométhée Moderne car le créateur a lui même émis une transgression, celle de donner la vie à un être non-vivant.

→ Dans un premier temps, nous allons décrire le crescendo dans l'horreur d'un récit térrifiant, ensuite, l'avertissement de ce dernier, et enfin, nous établierons une conclusion.

→ Nous répondrons grâce à ce plan, aux problématiques suivantes : Comment la littérature de fiction peut-elle nous aider à définir ce qu'est l'homme ? En quoi les créatures artificielles sont-elles à la fois proches et différentes de l'homme ? A quelles réfléxions sur l'homme, le motif de la créature artificielle peut-il nous inviter ?

• DEVELOPPEMENT :

→ Un récit térrifiant mis en place par Mary Shelley en compagnie d'un crescendo dans l'horreur.

→ Dans ce récit, s'installe une atmosphère oppressante, lugubre et inquiètante que nous pouvons distinguer à l'aide de l'adjectif « sinistre » (ligne 1) associé aux idées de mauvais présages, ainsi que les noms « nuit » et « novembre » (ligne 1) assimilés à un cadre nocturne aussi bien qu'au jour des morts du mois pluvieux d'automne. Frank Enstein se trouve dans son laboratoire, seul, un jeu de clair-obscur nous est exposé aux lignes 4 et 5 tel que «  lugubrement » adverbe lié aux connotations inquiétantes ; « la pluie » conditions climatiques peu joviales ; « la bougie achevait de se consumer » et « la flamme vacillante » deux contraires annonçant pour l'un l'obscurité, et pour l'autre la clarté. Ainsi, une impression de mystère nous est délivrée dès le début du récit.

→ L'éveil de la créature se passe de la ligne 2 à la ligne 22. Les adjectifs « gisait » et « inerte » (lignes 2 et 3) appartenant au champ lexical de la mort et s'opposant à celui de la vie tel que «vie » et « étincelle » (métaphore en référence à Galvanni et son expérience avec les grenouilles ainsi qu'au Prométhée) (ligne 3) nous brosse le portrait d'une anti-thèse au sujet de la transgression de l'ordre naturel et religieux. Une action soudaine de la part de la créature nous est décrite grâce aux trois verbes d'actions « entrouvrir », « respira » et « furent agités » (lignes 5 à 6) mais aussi grâce au passage du temps de l'imparfait à celui du passé simple comme « achevait » (ligne 4) et « vis » (ligne 5). Cela nous induit le passage à la vie d'un corps mort par le mouvement, le toucher, la vue, le souffle ainsi que l'action soudaine d'une vie non habituelle. Enfin, l'effroi provoqué par la laideur du monstre provoque des agitations de panique chez le créateur

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