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Révisions Capes - cours

Fiche : Révisions Capes - cours. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2017  •  Fiche  •  2 163 Mots (9 Pages)  •  876 Vues

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Révisions :

« La poésie » :

> Modernité et tradition : le romantisme revient vers le moyen-âge ; cf. Victor Hugo qui retourne vers les formes poétiques médiévales telles que « la ballade, la chanson, le virelai.

Baudelaire, lui, héritier du XVIIIème siècle, il est engagé dans la MODERNITE pourtant et en même temps, très attacgé à ce qu’il voit comme la réussite extrême du classique = la BEAUTÉ > qui accepte l’harmonie, la clarté de l’expression, l’économie de l’expression, et surtout une forme de simplicité. L’harmonie grâce à la musicalité !!! = il ne faut rien de dissonant.

BAUDELAIRE = entre modernité et tradition > Par exemple, le sonnet= forme fixe, contraignante, traditionnelle, choix qui s’explique « Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire).

Mais en même temps, très engagé dans la modernité : il fait référence à la Révolution industrielle, donc nouvelle vitalité donnée à la ville > nouveaux sujets poétiques : la VILLE.

>>>>>>> Baudelaire, équilibre entre modernité et tradition ; il définit la modernité comme un mode de complémentarité. Petits poèmes en prose, Baudelaire : poésie n’est plus dans le vers, mutation considérable ; fondateur de la prose est Aloysus Bertrand, Gaspard de la Nuit.

« Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ».

> Prose poétique, musicale ; conçu comme émanant d’un mouvement de l’esprit, émergence expressive d’un état intérieur.

« La modernité, c’est le fugitif, le contingent, le transitoire, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable ». Baudelaire in Le Peintre de la Vie moderne. Il oppose modernité et tradition, la réalité contingente de cette réalité, le présent est insaisissable.

RIMBAUD = pour Michon, dans Rimbaud, le fils : il présente Rimbaud comme celui qui tue le père, comme tous les fils. A partir de Rimbaud, on ne cherche plus à hériter du père, mais à le tuer symboliquement: «Il faut être absolument moderne » (1873), in Une saison en enfer, Rimbaud.

Pour Rimbaud, la modernité n’est pas une circonstance, c’est un programme décidé et résolu. Dans une lettre, Rimbaud dit que son programme est de « créer une langue ». A partir Rimbaud, c’est dans la langue elle-même qui se joue la modernité.

Plus de retour possible vers la tradition cf. « Zone » d’Apollinaire, « A la fin tu es las de ce monde ancien ».

Les choses se durcissent avec le mouvement dadaïsme : Tristan Tzara, « table rase , volonté nihiliste de la construction qu’il veut « balayé et nettoyé ».

L’Art poétique, de Boileau : conception de l’artiste travailleur VS Surréalisme, il faut laisser se faire l’oeuvre sous les influx de l’inconscient.

VALERY = il explique que la prose est une « marche ordinaire » et la poésie « une danse » reprenant à son compte une comparaison de Malherbe. La prose et la marche ont un but à la différence de la danse qui « ne va nulle part » : c’est un spectacle.

Les mêmes membres nous portent mais on les utilise différemment : la prose et la poésie utilisent les mêmes mots mais employés de façon distincte.

« Le poème ne meurt pas pour avoir servi, il est fait expressément pour renaître de ses cendres et redevenir indéfiniment ce qu’il vient d’être. »

La forme prosaïque ne survit pas et le poème ne meurt pas pour avoir servi puisqu’il ne véhicule pas un message donc il renait toujours.

Vers libre = dans le vers régulier, le trajet du poème est un trajet bloqué par un système de rimes, de mètres > le vers libre se libère d’une de ses contraintes : soit la rime, soit le rythme : la poésie ne passe plus par des signes extérieurs, mais elle est engagée dans la nature même de la poésie.

On reconnaît la poésie parce qu’elle a une façon propre d’utiliser le langage. Recherche de rythme qui tente d’épouser le flux de la conscience de l’artiste et sa vision du monde. A partir du moment ou il n’y a plus de structure forte du poème, le poème va s’aventurer dans un parallélisme de sonorité : la PROSODIE > chant du langage > allitération et assonance.

PROSE = l’attention est portée sur la musicalité. Orienté par un trajet de lecture, s’engage dans le poème en prose avec l’idée qu’il produit un discours mais en réalité il y a refus de l’ordre de la prose. En prose, on parle de paragraphe, non pas de strophe.

C’est la recherche d’une structure intérieure ; il n’y a pas d’évolution dans le poème.

Les sons traduisent l’objet : l’allitération fait vivre de manière charnelle et visuelle l’idée du serpent dans « Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes ? », marque l’entêtement et l’hallucination d’Andromaque : cela marque la dramatisation.

Quand on oublie la versification, on en appelle à la sonorité du mot ; on montre la fonction esthétique.

Jakobson : syntagme = axe horizontal, enchaînement syntaxique VS paradigme = axe vertical, axe de la sélection. « La fonction poétique projette le principe d’équivalence de l’axe de la sélection sur l’axe de la combinaison. » le syntagme et le paradigme sont mélangés, sens dérange mais le son reste présent : « La terre est bleu comme une orange » ; pour rendre compte d’un tel énoncé, il faut en appeler au déplacement imaginaire. En Islam, c’est l’orange qui est cueilli par Eve, la terre est présentée comme un fruit, sensuel et appétissant.

La langue est plastique : regarder le poème avec les yeux, l’écouter avec les oreilles.

CLAUDEL, Cinq grandes odes :

« Ces mots que j’emploie

Ce sont les mots de tous les jours et ce ne sont point les mêmes ! »

« Vous ne trouverez point de rimes dans mes vers, ni aucun sortilège. Ce sont vos phrases mêmes. Pas aucune de vos phrases que je ne sache reprendre ! »

Critique littéraire :

3 postures critiques selon Thibaudet :

> Critique journalistique : il juge les bons ou mauvais livres ;

> Critique d’écrivain : auteur réfléchit/juge les œuvres (les siennes ou celles d’un autre), certains en profitent pour élaborer des théories qui éclairent leur propre œuvre cf. Julien Gracq, En lisant, en écrivant. 

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