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Résumé Les Essais De Montaigne

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Par   •  5 Mai 2014  •  4 499 Mots (18 Pages)  •  2 649 Vues

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Ce document est une fiche de lecture / un résumé de l'oeuvre Les Essais de Montaigne. Il s'agit ici du Livre 1, dont la première parution s'est faite en 1580.

Au Lecteur

Montaigne informe le lecteur qu'il écrit ce livre pour se décrire, afin qu'on le comprenne.

LIVRE PREMIER - Résumé Les Essais Livre 1

CHAPITRE I - Par divers moyens on arrive à pareille fin

A travers plusieurs histoires qui illustrent la vertu de certains hommes, Montaigne semble exprimer que la pitié ou la bravoure peuvent avoir le même résultat face à la haine et au mépris.

CHAPITRE II - De la Tristesse

Montaigne traite de la tristesse et indique qu'il cherche à ne pas l'éprouver. Pour lui, ce sentiment semble imbécile et à travers plusieurs histoires, on constate que certains Hommes se contiennent jusqu'au moment où la tristesse est trop grande et les amènent à l'accablement et même à la mort. Il précise que la joie peut avoir les mêmes conséquences.

CHAPITRE III - Nos affections s'emportent au-delà de nous

L'auteur prétend que l'Homme est toujours en quête de son avenir, notamment celui qui suit sa mort (réputation posthume). Il estime qu'après la mort, la vision et l'hommage que l'on a de la personne devront être juste. Ceci, même si on suppose difficilement la disparition complète de la personne et que celle-ci fait parfois en sorte de ne pas disparaitre complètement.

CHAPITRE IV - Comme l'âme décharge ses passions sur des objets faux, quand les vrais lui défaillent

A travers ce chapitre, l'auteur montre que l'Homme en difficulté, va se fâcher contre tout autre chose que la cause de son malheur. Car il préfère se venger contre quelque chose de palpable et de répondant, plutôt que contre le Destin ou les Dieux, peu visibles. Cette « vengeance » n'a alors aucun intérêt, outre le fait de soulager l'Homme.

CHAPITRE V - Si le chef d'une place assiégée, doit sortir pour parlementer

Montaigne étudie un sujet militaire. Il explique que la ruse, contrairement au combat, permet souvent aux troupes de gagner la bataille, à son époque. Il fait alors référence à la confiance, qui devient difficile à adresser, de peur de la trahison. Le chef d'une place assiégée, ne doit pas sortir pour parlementer.

CHAPITRE VI - L'heure des parlements dangereuse

L'auteur continue sa réflexion, du chapitre précédent. A travers plusieurs histoires de batailles, il montre les pratiques irrégulières qui mènent à la victoire. Mais il observe que ces succès sont teintés de honte et non de gloire.

CHAPITRE VII

Michel de Montaigne s'exprime sur la mort et sur les promesses de l'Homme. Il ne conçoit pas qu'un secret promis, soit révélé juste avant de mourir. En effet, il n'y a pas de « respect de la mort » car le secret et le ressentiment perdurent après la mort. L'auteur s'engage à faire son possible pour que sur son lit de mort, tout ce qu'il dise, ait été dit clairement dans sa vie.

CHAPITRE VIII - De l'Oisiveté

L'auteur décrit l'oisiveté, comme une activité informelle de l'esprit. Ce dernier divague sur une multitude de choses. Il ajoute que, comme toutes choses, l'esprit doit être contraint pour ne pas s'égarer. S'étant lui-même laissé aller à la rêverie, il a décidé de noter les choses que son esprit avait créées.

CHAPITRE IX - Des Menteurs

Montaigne avoue ne pas avoir de « mémoire ». Il réfute l'idée qu'elle soit associée à l'intelligence. Et il se console en observant que cette défaillance lui permit de réduire son ambition et lui évita de devenir peu supportable.

Puis il montre que la mémoire s'associe au mensonge et que si elle pêche, le mensonge est dévoilé.

CHAPITRE X - Du parler prompt ou tardif

L'auteur distingue l'avocat, dont la répartie est immédiate et peu réfléchie (prompts), au prédicateur, dont le discours est réfléchi et posé (lents). Il estime que la promptitude appartient à l'esprit et que la répartie lente relève du jugement. Il semble se situer entre ces deux extrêmes : parfois ses paroles promptes sont troublées et parfois ses écrits pensés le sont aussi.

CHAPITRE XI - Des pronostications

L'auteur s'intéresse aux prédictions. Il affirme que les oracles et autres prophéties ont disparus lorsque la religion est arrivée. Il en subsiste tout de même, dont le succès relève de la possible présence divine. Il s'étonne que l'Homme s'intéresse aux prédictions alors que le présent montre une multitude de choses. Il critique ce genre de pratiques qui ne sont pas fondées et qui ne donnent pas toujours des résultats justes. Il préfère le hasard.

CHAPITRE XII - De la constance

Montaigne définit la constance non comme le fait de n'être pas effrayé, ni surpris d'un acte soudain, mais comme le fait d'accepter cette « frayeur » tout en maintenant ses opinions. Il évoque notamment les pensées des Stoïciens à ce sujet : ils acceptent l'étonnement soudain, mais ils s'en détachent rapidement. Mais pour les autres Hommes, ce détachement est difficile et la « frayeur » peut détourner son raisonnement et ses opinions.

CHAPITRE XIII - Cérémonie de l'entrevue des Rois

L'auteur évoque certaines règles de politesses françaises. Son éducation l'a fait poli, mais il critique l'abondance de politesse, qui peut contraindre l'Homme et parfois ennuyer les invités. Cependant

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