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Rédaction sur la résistance a Paris

Dissertation : Rédaction sur la résistance a Paris. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2022  •  Dissertation  •  449 Mots (2 Pages)  •  191 Vues

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Il devait être quatorze heures. Cela faisait près de cinq heures que nous attendions les soldats allemands pour leur tendre une embuscade. La libération de Paris était proche. Nous étions cachés derrière les sacs de sable que nous avions installés de manière à ce que cela forme un mur pour nous protéger. D’autres résistants étaient dissimulés dans les coins des rues alentour, derrière des fenêtres et même sur les toits. Les guetteurs qui étaient devant nous firent le signal que nous attendions. Ce signal était un chant d’oiseau. Il ne restait plus que quelques instants avant d’ouvrir le feu. Tout le monde sentait son cœur s’accélérer. Ma sueur coulait le long de mon fusil. Je le tenais le plus fort possible comme si, si je le lâchais, je perdais tout espoir de libérer Paris. Ma ville que j’aimais. J’étais prêt à mourir pour elle. Nous commençâmes à entendre le claquement des bottes des soldats au loin. Mes yeux étaient fixés sur mon ami Alfred qui devait donner le signal pour tirer. Nous les imaginions plus qu’à quelques mètres, mais nous ne les voyions toujours pas. Soudain, des cris et le bruit des balles résonnèrent dans tout Paris. J’échangeai un regard avec Alfred et Denis. Alfred nous dit de le suivre. Il s’assit devant le mur de sacs et posa son fusil sur ses genoux. Il regardait en direction du boulevard saint Michel qui était au bout de la rue. Il donna l’ordre de se préparer à viser l’autre extrémité de l’allée. Puis il m’appela.

-Paul, viens ici il faut que je te parle, me dit Alfred inquiet.

-Pourquoi les guetteurs ont-ils crié si on ne voit pas les Allemands ? lui demandais je soucieux.

-Ils doivent être en train de combattre d’autre résistants dans une ruelle voisine, me répondit Alfred.

-Oui c’est surement ça, il faut aller les aider ! lui criais je.

-Prend quelques hommes et va leur porter main fort, m’ordonna Alfred en me tapant sur l’épaule.

-Est-ce que je peux accompagner Paul ? Demanda le jeune Denis.

-D’accord mais traversez les maisons pour qu’ils ne puissent pas vous voir, nous conseilla notre chef.

- Compris, nous lui répondis je tout les deux inquiet.

Après mon entretien avec Alfred, un photographe qui nous avait pris en photo juste avant,  me demanda s’il pouvait m’accompagner car il voulait nous aider. Je lui répondis que la chose pour laquelle il serait le plus utile serait de continuer à prendre en photo tous ces parisiens qui n’avaient rien de militaire mais qui défendaient leur ville comme leur propre fils, afin que leurs histoires ne soient jamais oubliées. Et que peut être, dans des dizaines d’années, les gens regarderaient ses photos et se souviendraient de nous.

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