Roméo et Juliette, Shakespeare

(S.A) //Le 14e siècle marque le début de la Renaissance. Cette époque ce traduit par un renouvellement de notre civilisation. L’écriture gagne un renouveau grâce à l’invention de l’imprimante. Le théâtre est le genre le plus populaire. C’est 1595 que William Shakespeare, homme intemporel et auteur de renom, publie une des tragédies les plus populaires : Roméo et Juliette. Son style Baroque présente une vision fataliste de la mort. (S.P) // Dans la scène III de l’acte V, le temps qui joue contre Roméo et Juliette marque leur destin tragique. // (S.D) C’est perceptible dans la précipitation des personnages et à travers la présence insistante de la mort. //

(Idée P.) // La précipitation des personnages se fait ressentir lorsque la tragédie touche à sa fin. // (Idée sec.1) Par exemple, Pâris ne prend pas la peine d’écouter Roméo et sort directement son épée pour le tuer. // (Preuve.1) « Pâris. […] je t’arrête. Obéis et viens avec moi; car il faut que tu meures. / Roméo. Il le faut en effet, et c’est pour cela que je suis venu ici… / Pâris, l’épée à la main. Je brave ta commisération, et je t’arrête ici comme félon. / Roméo. […] (Ils se battent) » (P.96, lignes 2626 à 2637) // (Explication) Dans cet extrait, Roméo indique clairement que la raison de sa présence est pour mettre fin à ces jours. Son opposant, le jeune seigneur, ne vois qu’avec sa rage et tiens désespérément à le tuer de ces propres mains. Au lieu d’arriver à un accord et de tenter de trouver un comprimer, ils préfèrent se précipiter et en faire un combat. // (Idée sec.2) Ensuite, la précipitation se ressent lorsque l’on voit le monologue de Roméo avant que celui-ci met fin à ses jours pour rejoindre sa bien-aimée://

(Preuve 2) « Roméo. […] scellez par un dernier baiser légitime un pacte indéfini avec le sépulcre accapareur! (Saisissant la fiole) Viens, amer conducteur, viens âcre guide. Pilote désespéré, vite! Lance sur les brisants ma barque épuisée par la tourmente! À ma bien-aimée! (Il boit le poison) […] Je meurs ainsi… sur un baiser! (Il expire en embrassant Juliette) » (P.97, ligne 2671 à 2676). //

(Explication) Pensant que Juliette est morte et ayant un amour pour elle trop fort, il est prêt à tout pour être à ses côtés et se tuer pour elle. On voit qu’il est désespéré et qu’il s’élance prêt à tout et qu’il saute au conclusion pour que quelque heures plus tard Juliette se réveille et que la mort de Roméo n’a donc servis à rien. //

(Idée p.2) // La présence de la mort dans cette dernière scène est omniprésente sous différentes façons. Ainsi à la page 96, il est personnifié pour lui donner une allure physique : « Roméo, prenant le levier et allant au tombeau. – Horrible gueule, matrice de la mort, gorgée de ce que la terre a de plus précieux, je parviendrai bien à ouvrir tes lèvres pourries et à te fourrer de force une nouvelle proie! (Il enfonce la porte du monument.) (P.96, Ligne 2617 à 2620)

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