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Recueil De Poésie Sur La Mer

Mémoires Gratuits : Recueil De Poésie Sur La Mer. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2014  •  1 235 Mots (5 Pages)  •  1 192 Vues

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Préface

Pour ce recueil, j’ai choisi un thème qui me tenait particulièrement à cœur, la mer. C’est est un lieu fascinant, qui regorge de mystère. Certain poètes la font vivre à travers leurs vers, et comme l’a dit Jacques Prévert, « La poésie c’est le plus joli surnom que l’on donne à la vie ». En regardant la mer on peut éprouver toutes sortes d’émotion, la liberté, l’envie de voyage, la joie…

Ce recueil regroupe cinq poèmes parus de 1800 à 1950 qui en allant du romantisme au surréalisme montreront les différentes façons de voir la mer au cours du temps.

Le premier poème est « Adieu à la mer » issu du recueil Nouvelles méditation poétique publié par Alphonse de Lamartines en 1822. C’est un poème qui s’inscrit dans le romantisme, il est constitué de seize quintins. Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en 1790. Sa vocation littéraire s’affirme sous la restauration à l’époque où il rencontre Julie Charles qui meurt deux ans après. Il fait une carrière politique et meurt ruiné en février 1869.

Le poème « Bain de mer I » écrit par Charles Coran s’inscrit dans le mouvement du Parnasse. Il a été publié en 1866 dans Le parnasse contemporain. Il est écrit avec trois sizains, un distique et un quatrain. Charles Coran est un poète français né à Paris en 1814. Il tient un hôtel garni et écrit des poèmes à ses loisirs. Il meurt en août 1901.

« L’homme et la mer » du recueil Les fleurs du mal de

Charles Baudelaire publié en 1861, est constitué de quarte quatrain. Charles Baudelaire est un poète français né à Paris en avril 1821 et mort en août 1867. Il ouvre la voix de la poésie de la modernité à mi-chemin entre le Parnasse et le symbolisme.

Paul Eluard a publié Capitale de la douleur en 1926. Dans ce recueil, se trouve « Le sourd et l’aveugle » un poème surréaliste de trois quatrains qui parle de la mer, mais de façon angoissante contrairement aux autres poésies choisi. Paul Eluard né en décembre 1895 sous le nom d’Eugène Emile Paul Grindel est l’un des piliers ouvrant du surréalisme. Il meurt en novembre 1952.

Et enfin, un très court poème surréaliste de Jacques Prévert, « Vous allez voir ce que vous allez voir » publié en 1946 dans Parole. Jacques Prévert est né en février 1900. C’est un poète et un scénariste réputer garce à son langage familier et ses jeux de mots. Il meurt en avril 1977.

Adieu à la mer

Murmure autour de ma nacelle,

Douce mer dont les flots chéris,

Ainsi qu’une amante fidèle,

Jettent une plainte éternelle

Sur ces poétiques débris.

Que j’aime à flotter sur ton onde.

À l’heure où du haut du rocher

L’oranger, la vigne féconde,

Versent sur ta vague profonde

Une ombre propice au nocher !

Souvent, dans ma barque sans rame,

Me confiant à ton amour,

Comme pour assoupir mon âme,

Je ferme au branle de

ta lame

Mes regards fatigués du jour.

Comme un coursier souple et docile

Dont on laisse flotter le mors,

Toujours, vers quelque frais asile,

Tu pousses ma barque fragile

Avec l’écume de tes bords.

Ah ! Berce, berce, berce encore,

Berce pour la dernière fois,

Berce cet enfant qui t’adore,

Et qui depuis sa tendre aurore

N’a rêvé que l’onde et les bois !

Le Dieu qui décora le monde

De ton élément gracieux,

Afin qu’ici tout se réponde,

Fit les cieux pour briller sur l’onde,

L’onde pour réfléchir les cieux.

Aussi pur que dans ma paupière,

Le jour pénètre ton flot pur,

Et dans ta brillante carrière

Tu sembles rouler la lumière

Avec tes flots d’or et d’azur.

Aussi libre que la pensée,

Tu brises le vaisseau des rois,

Et dans ta colère insensée,

Fidèle au Dieu qui t’a lancée,

Tu ne t’arrêtes qu’à sa voix.

De l’infini sublime image,

De flots en flots l’œil emporté

Te suit en vain de plage en plage,

L’esprit cherche en vain ton rivage,

Comme ceux de l’éternité.

Ta voix majestueuse et douce

Fait trembler l’écho de tes bords,

Ou sur l’herbe qui te repousse,

Comme le zéphyr dans la mousse,

Murmure de mourants accords.

Que je t’aime, ô vague assouplie,

Quand, sous mon timide vaisseau,

Comme un géant qui s’humilie,

Sous ce vain poids l’onde qui plie

Me creuse un liquide berceau.

Que je t’aime quand, le zéphire

Endormi dans tes antres frais,

Ton rivage semble sourire

De voir dans ton

sein qu’il admire

Flotter

...

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