Question de corpus: la médecine en littérature

QUESTION DE CORPUS :

        La médecine est un thème récurrent en littérature, les auteurs témoignent des horreurs réalisés auparavant mais également des progrès de la médecine. Nous allons étudier ici la réalité médicale qu'instaurent les auteurs dans les textes suivants : Le Hussard sur le toit de Jean GIONO écrit en 1951, La débâcle d'Emile ZOLA écrit en 1892, L'Attentat de Yasmina KHADRA écrit en 2006 ainsi que Réparer les vivants de Maylis de KERANGAL rédigé en 2014.

        Nous allons donc montrer la manière dont les romanciers retranscrivent au plus près de la réalité les scènes médicales dans ces textes.

        Pour commencer, nous verrons que les romanciers utilisent énormément le vocabulaire de l'anatomie puis nous verrons que le vocabulaire précis et technique de la médecine est également très présent. Puis, nous terminerons en étudiant la manière dont est décrite la scène médicale comme un acte sanglant voire un acte d'horreur.

        Tout d'abord, nous pouvons voir que le vocabulaire de l'anatomie est présent dans tous les textes. Le champ lexical de l'anatomie est omniprésent avec les termes « les jambes » l.15, « les cuisses » l.16, « les lèvres » l.28 dans le texte de Giono mais également « la jambe » l.12, « l'épaule » l.17, dans La Débâcle, « le dos » l.6 et « l'omoplate » l.7 dans L'Attentat et « le coeur » l.17 dans le texte de Maylis de Kerangal. Tous ces termes renforcent la réalité de la scène que l'on peut s'imaginer.

        L'énumération à la ligne 6 « une mâchoire, un bras, une cuisse » montre le grand nombre de victimes et leurs blessures.

        Dans ces textes, l'anatomie est très présente tout comme le vocabulaire précis et technique de la médecine. D'une part, de nombreuses professions médicales nous sont énoncées dans ces textes « médecin » l.3 dans Le Hussard sur le toit , « les chirurgiens » l.16 dans La Débâcle, « les infirmières », « les anesthésistes », « le perfusionniste » l.5 et 6 dans Réparer les vivants.

        Le champ lexical des maladies renforce la réalité dans ces textes avec « la cyanose » l.19 dans le texte de Giono, « la désarticulation » l.15 dans l'extrait du roman d'Emile Zola, « certains brulés » l.3 dans L'Attentat. Yasmina Khadra utilise également une accumulation suivie d'une comparaison à la ligne 15-16 « ses râles, ses convulsions, ses ruades, tout son corps s'immobilise et ses bras s'affaissent sur sa poitrine, pareils à ceux d'un pantin », cette comparaison nous montre que le corps de la victime est immobilisé tel un pantin.

        La scène médicale décrite par les auteurs peut parfois être très sanglante, les auteurs insistent sur l'horreur de la scène pour ainsi la rendre plus réelle. Le champ lexical du sang est présent dans le texte de Zola « son tablier sanglant » l.1, « se vider de tout son sang » l.23, « la vit tranchée et saignante » l.27 mais également dans le texte de texte de Yasmina Khadra « écorché d'un bout à l'autre » l.7. La souffrance est également mentionnée à la ligne 9 « un blessé hurle en se démenant comme un beau diable » où le blessé est comparé à un diable. La violence se fait également ressentir dans La Débâcle , « armé du grand couteau long » l.18, « empoigna », « transperça » et « trancha » à la ligne 19. Dans L'Attentat, le hall des urgences est comparé à un champ de bataille puisque les blessures sont tellement violentes que l'on pourrait croire qu'ils reviennent de la guerre.

        Dans les textes de ce corpus, les romanciers utilisent des termes précis et techniques de la médecine et de l'anatomie qui nous amènent au cœur de la scène. Ils vont jusqu'à nous décrire des scènes sangalntes pour nous amener au plusp près de la réalité.

COMMENTAIRE :

        Maylis de Kerangal est une auteure contemporaine qui a écrit de nombreux romans. Réparer les vivants est l'un d'eux devenu célèbre qu'elle a écrit en 2014. Réparer les vivants  est un roman abordant le sujet du don d'organes dans lequel l'auteure nous montre la chaîne humaine qui se met en place lors d'un don d'organe. Nous allons ici étudier un extrait de ce roman qui nous montre les deux dernières étapes de la transplantation du cœur de Simon Limbres dans le corps de Claire Méjan.

        Nous allons étudier la manière dont Maylis de kerangal a écrit Réparer les vivants tel un roman médical.

        Tout d'abord, nous verrons que l'auteure nous fait une description détaillée et scientifique du processus de la transplantation. Puis, nous montrerons la manière dont l'auteure nous décrit une scène sous haute tension.

        Premièrement, la description scientifique que nous fait l'auteure nous dirige vers un récit médical dans lequel on suit tout le processus de la transplantation.

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