Question De Corpus
Note de Recherches : Question De Corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar johannagdr • 3 Janvier 2013 • 642 Mots (3 Pages) • 2 517 Vues
Bien que le corpus rassemble des fins de romans de romanciers très
divers – deux naturalistes du XIXe siècle, Maupassant et Zola, et trois auteurs
du XXe siècle, une sorte de romancier-poète (Giono), un homme d’action
engagé (Malraux) et un philosophe (Camus), ces textes transmettent une
conception de la vie assez proche, qui oscille entre pessimisme et
optimisme.
• Ces dernières pages de romans peignent les malheurs et ce que l’existence
a de pas « si bon » (Maupassant). Ce peut être la mort d’un être cher :
la mère de « l’enfant » « est morte » ; Kyo a été « arraché » à son père qui
constate amèrement qu’il ne faut qu’« un seul jour pour […] tuer » un
homme ou que l’homme « n’est plus bon qu’à mourir » ; Rieux, le héros de
Camus, pense à « ceux et celles qu’il avait aimés et perdus » dans Oran
ravagée par la peste, « l’injustice et la violence » qui peuvent renaître à toutmoment. Dans Regain, c’est le village qui est abandonné, comme mort, et
Panturle a dû « combattre » contre cette mort lente. Le malheur peut
prendre aussi la forme de la souffrance imposée à la classe ouvrière : dans
Germinal, les mineurs souffrent à « taper » sans relâche dans ce « trou
maudit » du « Voreux », « l’échine cassée ».
• Mais, en contrepoint de cet aspect profondément négatif qui pourrait être
désespérant, les cinq textes suggèrent, par divers moyens, le renouveau et
dépeignent un monde gros d’espérances.
• Les auteurs, pour le faire comprendre, recourent à des thèmes symboliques.
C’est d’abord par le décor et l’atmosphère de « tiédeur douce »
(Maupassant), de « chaleur », versée par le « soleil » (Maupassant, Zola)
« d’avril », qui inonde aussi « la baie magnifique, saturée de soleil » de La
Condition humaine que les auteurs suggèrent ce retour à la vie.
• Puis l’évocation de la Nature en plein renouveau jette sur l’avenir un air de
printemps : les auteurs mentionnent à plusieurs reprises le règne végétal,
avec ses « plaines verdoyantes » (Maupassant) et ses « feuilles vertes » (Zola)
– symbole de jeunesse et d’espoir –, avec les « haies vives » (Zola) et ses
« colzas en fleur », ses « bourgeons », ses « graines ». La symbolique de la
germination, liée à ce printemps d’« avril », parcourt le texte de
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