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Question De Corpus

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Par   •  5 Janvier 2013  •  594 Mots (3 Pages)  •  1 364 Vues

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Nous allons analyser trois testes ayant le même objet d'étude, le personnage de roman, et partageant le même sujet, la guerre.Nous verrons plus particulièrement comment les différents auteurs ont fait pour traiter un même sujet tout en utilisant un registredifférent.

Ce premier texte écrit par un auteur anonyme est extrait de La chanson de Roland. Cette oeuvre datant du XIIème siècle nous parle du comte Roland, neveu de Charlemagne, lors de la bataille qui l'opposa aux Sarrasins. En premier lieu nous pouvons remarquer la présence d'un champ lexical guerrier voire chevaleresque, "bataille" l.1, "frappe" l.3, "épée" l.6, "épieu" l.3, "hampe" l.4, "éperonne" l.6, ou encore "cheval" l.6, cela nous plonge directement dans un univers de combat. De plus ce texte est écrit au présent, "est" l.1, "court" l.7, "tranche" l.13, ce qui fait vivre l'action au lecteur, contrairement aux deux autres textes écrit au passé. D'autre part nous pouvons relever des hyperboles, figures d'amplification, tel que "la bataille est prodigieuse" l.1 ou encore "jeter les morts les uns sur les autres" l.23.Ces hyperboles nous prouvent la dimension irréaliste de l'affront et sollicite l'admiration du lecteur. Ce texte se différencie des autres par la dimension surhumaine de son héros.

Ce deuxième texte écrit par Stendhal en 1839 est extrait de La Chartreuse de Parme. Cette oeuvre nous parle de la bataille de Waterloo où Fabrice del Dongo, notre héros, se glisse parmi les soldats francais. Premierement nous pouvons voir que l'auteur utilise la première personne du pluriel, "nous avouerons" l.9, ce qui crée une proximité avec le lecteur qui est rendu complice du narrateur; à l'inverse des autres textes dans lesquels il n'y a pas de complicité avec le lecteur. Par ailleurs on nous propose l'image d'un héros réservé "quoique fort susceptible, ne songea point à se facher de l'injure" l.49-50, Fabrice n'ose pas répondre au général, cette imagedu héros est contradictoire avec celle proposée par le premier texte. Nous pouvons aussi relever le réseau lexical du sentiment et de la douleur dans la description subjective des cadavres, "frisson d'horreur" l.20-21, "malheureux" l.22. En outre le fait d'utiliser ces réseaux lexicaux, l'auteur décrit la scène en focalisation interne ce qui relève du registre pathétique. Néanmoins l'auteur utilise aussi des figures de styles relevant du registre ironique telle que l'antiphrase "notre héros était fort peu héros" l.9. Ce registre engendre la complicité avec le lecteur. Le registre ironique est renforcé par le comique de situation "toutefois la peur ne venait chez lui qu'en senconde ligne [...] oreilles" l.10 à 12. Ajoutons encore que ce "faux hussard" a une attitude particulièrement distraite: "il était vingt pas sur la droite en avant des généraux" l.32 à l'inverse des autres testes dans lesquels le héros est concentré dans ce qu'il fait.

Ce troisième texte d'Italo Calvino est tiré de l'oeuvre Le Chevalier inexistant paru en 1959. Cette oeuvre traite, tout comme La chanson de Roland, de la bataille

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