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Question De Corpus Sur Orphée

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Par   •  5 Janvier 2013  •  1 485 Mots (6 Pages)  •  4 352 Vues

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1. Étudier les références au mythe d'Orphée dans les poèmes du corpus

Ce corpus est constitué de trois poèmes, inspirés du mythe d'Orphée, datant du XVIème et du XIXème siècle. Le premier poème « Que n'ai-je encor la harpe thracienne » extrait du recueil Les Antiquités de Rome a été écrit en 1558 par Joachim Du Bellay, poète français à l'origine de la formation de la Pléiade. Le deuxième poème « Ma Bohême » n'est tiré d'aucun recueil et a été écrit en 1870 par Arthur Rimbaud, poète français symboliste il est remarqué jeune, pour ses talents. Le troisième poème « El Desdichado » extrait du recueil Les Chimères a été écrit en 1854 par Gérard de Nerval, poète français romantique. Quelles sont les références au mythe d'Orphée dans ces trois poèmes ?

En premier lieu rappelons le mythe d'Orphée. Il épousa Eurydice, mais le jour de leur mariage elle se fit mordre au mollet par un serpent. Il décida suite à cet incident de descendre aux enfers pour récupérer la récupérer. Il endormit alors Cerbère grâce à la musique qu'il jouait sur sa lyre. Il charma par la suite le Dieu des enfers pour que celui-ci libère sa bien aimée. Hadès le laissa partir avec sa femme à une seule et unique condition : qu’il ne se retourne pas et qu'il ne lui parle pas tant qu’ils n’auraient pas regagné tous les deux le monde des vivants ». Près de la sortie, Orphée ne put s’empêcher de se retourner vers Eurydice car il avait des doutes sur la présence de celle-ci. Sa bien aimée fût à nouveau arraché à son époux, et la perdit à jamais. Inconsolable, il fut déchiqueté et jeté dans le fleuve Hébros.

En second lieu nous ferons référence à l'inspiration pour Orphée dans les différents poèmes. Tout d'abord nous remarquons que dans chaque poème une référence à la femme voir à la bien aimée est faîte sauf dans le poème « Que n'ai-je encor la harpe thracienne ». Néanmoins dans le poème « Ma Bohème » de nombreuses allusions à la femme sont faîtes au vers 3 « Muse » et au vers 4 « d'amours splendides ». Enfin dans le poème « El Desdichado » au vers 3 les méthaphores « ma seule étoile est morte », au vers 11 « la sirène » et au vers 14 « la fée » désigne la femme. Pour finir nous remarquons que ces poèmes font aussi référence à la musique, plus précisément à la lyre d'Orphée. Ainsi, dans le texte de Joachim du Bellay une périphrase, située dans le titre et au vers 1, « harpe thracienne » fait directement référence à la lyre d'Orphée. Effectivement, dans le texte de Arthur Rimbaud au vers 7 « des rimes », au vers 9 « les écoutais », au vers 12 « rimant » font référence à la mélodie et à la musique. Toujours dans le texte « Ma Bohème » au vers 13 la comparaison « comme les lyres, je tirais les élastiques » fait référence aux cordes de la lyres d'Orphée et sont comparées aux lacets de ses souliers. Dans le poème de Gérard de Nerval les mots au vers 3 « mon luth constellé», au vers 9 « Phébus », et au vers 13 « sur la lyre d'Orphée » donnent à la poésie un vrai musicalité.

En dernier lieu nous ferons référence aux pouvoirs d'Orphée dont ce sont inspirés les trois poètes. Tout d'abord, son premier pouvoir était d'endormir tout les êtres vivants ainsi que la nature grâce à sa lyre. Dans le poème de Joachim du Bellay une seule référence au sommeil est située au vers 2 « pour réveiller ». Puis, dans le poème de Arthur Rimbaud plusieurs références font allusion au sommeil et plus précisément aux rêves, au vers 4 « j'ai rêvées » et au vers 6 « rêveur », ainsi que dans le poème de Gérard de Nerval au vers 11 « j'ai rêvé ». Ensuite, son deuxième pouvoir était de descendre aux Enfers, ce qui normalement est peu probable car c'est un humain, et de ressusciter les morts, dans le mythe c'est sa bien-aimée. Dans le poème « Que n'ai-je encor la harpe thracienne » l'auteur veut réveiller les morts pour rebâtir l'Empire romain du vers 2 à 4 « Pour réveiller de l'enfer paresseux Ces vieux Césars, et les ombre de ceux qui ont bâti cette ville ancienne ». Pour finir, dans le poème « El Desdichado » l'auteur a perdu sa bien-aimée au vers 3 « ma seule étoile est morte », quand à lui le mot « ténébreux » au vers 1 est une référence à l'enfer et à la mort  mais au vers 12 « et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron » le poète revoie aux moments les plus pénibles de sa

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