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Question de corpus

Fiche : Question de corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2019  •  Fiche  •  445 Mots (2 Pages)  •  420 Vues

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Mercier, George Sand et Simone de Beauvoir proposent une réflexion sur la femme. Il s’agira ici de déterminer quelle vision de la femme ressort de ces trois textes ?

        Ces textes offrent tout d’abord la vision d’une femme rendue inférieure par la société. En effet, si Mercier dans Tableau de Paris (1781/1788) montre la volonté de l’homme de dominer en cherchant à « subjuguer la femme tout entière » la réduisant à la « moitié de son être », Georges Sand, quant à elle, dans son autobiographie Histoire de ma vie(1855) souligne son « infériorité morale » imposée par la « mauvaise éducation » qui lui est dispensée. Simone de Beauvoir dans son essai intitulé Le deuxième sexe (1949) met en exergue « le privilège que l’homme détient » en la cantonnant à un statut « d’objet et de proie ». D’ailleurs si cette infériorité est évoquée par tous les auteurs, c’est précisément parce qu’elle est considérée comme un être redoutable. En effet, dans son œuvre Mercier nous dévoile que « l’homme redoute toujours dans la femme une supériorité quelconque » ce dernier « craint qu’elle n’aperçoive en lui tous ces vices et surtout ces défauts ». Cette vision est accentuée dans l’essai de Simone de Beauvoir où la femme est redoutable par sa capacité de révolution en effet, elle est perçue par la société comme « un insurgé ». De même, dans le texte de George Sand cette image de la femme est mise en relief par le parallélisme « la femme sera toujours plus artiste et plus poète dans sa vie, l’homme le sera toujours plus dans son œuvre »ce dernier met en exergue la supériorité de la femme face à l’homme. Malgré ces deux visions opposées de la femme Simone   de Beauvoir et George Sand revendiquent leur singularité féminine. Ainsi, si pour la première la femme « est différente de l’homme » par sa capacité de résistance physique «mes petits os étaient endurcis à la fatigue » et morale « la stupide vanité des parures, pas plus que l’impur désir de plaire à tous les hommes n’avaient de prise sur mon esprit » pour la seconde « renoncer à sa féminité, c’est renoncer à une part de son existence » malgré que cette « idée de féminité est défini artificiellement par les coutumes et les modes » à cause de « la société qui a intégré les valeurs sexuelles ».

        Ces textes portant sur la condition de la femme durant différentes époques ont souligné une vision dont les aspects sont parfois contradictoires. Par conséquent, c’est cette vision divergente de la femme qui en fait sa singularité et non son infériorité par rapport à l’homme.

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