LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Question de corpus

Analyse sectorielle : Question de corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  604 Mots (3 Pages)  •  1 458 Vues

Page 1 sur 3

Français / Question de corpus et commentaire :

A) Question de Corpus

INTRODUCTION :

Présentation des textes :

Les textes du corpus s’étalent du 18ème au 21ème siècle. Il s’agit d’abord d’un poème de Voltaire nommé « Le Mondain » écrit en 1736. Le second est un extrait du chapitre 8, 4ème partie du livre autobiographique « Histoire de ma vie » de George Sand écrit entre 1854 et 1855. Enfin nous trouvons les premières lignes du roman « Quelque chose en lui de Bartleby » de Philippe Delerm écrit en 2009.

Présentation du sujet :

Ces 3 textes abordent la conception du bonheur par les auteurs.

PROBLEMATIQUE :

Comment les auteurs manifestent-ils leurs conceptions du bonheur ?

DEVELOPPEMENT :

Dans le texte « Le Mondain », Voltaire décrit sa conception du bonheur en disant aimer le luxe (« J’aime le luxe » L.9 ; « La propreté, le goût, les ornements » L.11 ; « Tout sert au luxe » L.20 »). Il fait l’apologie du luxe en disant que le superflu est symbole de l’échange entre les deux hémisphères (« Le superflu, chose très nécessaire » L.22 ; « A réuni l’un et l’autre hémisphère » L.23 ; « S’en vont chercher par un heureux échange » L.26), en utilisant la morale épicurienne pour revendiquer le plaisir comme source de bonheur  (« Tous les plaisirs, les arts de toute espèce » L.10 ; « Je rends grâce à la nature sage » L.5 ; « L’or de la terre et les trésors de l’Onde » L.18) et par l’esthétique  que dégage le luxe (« J’aime le luxe […] la propreté, le goût, les ornements » L.9 à 11).  Donc le bonheur selon Voltaire s’exprime par la richesse et le luxe.

George Sand quant à elle s’ennuyait de sa vie avant, qui était par ailleurs, une vie bien réglée (« l’air des champs, la vie bien réglée, une nourriture abondante et variée »L.3 ; « Ce n’étaient plus les promenades fiévreuses ou les mornes rêveries de Nohant » L.27, 28) Mais elle développe une soudaine affection pour le Plessis qu’elle qualifie de charmant (« Mais qu’il était charmant ce parc immense » L.11), de poétique (« Certains endroits avaient la poésie d’une forêt vierge » L.14), de beau (« de belles fleurs » L.16 ; « Quels beaux temps » L.21) et de luxuriant (« Un jardin potager luxuriant » L.17). Elle dit enfin être faite pour la vie de famille « La vie de famille pour laquelle, sans m’en douter j’étais si bien faite » L.30, 31) Donc selon George Sand le bonheur se trouve dans la campagne, la nature et la vie de famille.

Pour le dernier texte, qui est celui de Philippe Delerm, le bonheur signifie « ne rien faire », être spectateur plutôt qu’acteur. Il dit ne pas savoir ce qu’est l’ennui (L.1), qu’il peut « rester des heures dans l’endroit le plus neutre » (L .1, 2). Pour lui avoir envie de plusieurs choses en même temps le scandalise (« Avoir envie de plusieurs choses en même temps, cela me dépasse » L.13, 24). Il aime être seul (« J’aime être seul » L.20),  il vit posément dans le silence (« Il me faut de la lenteur et du silence » L.22) enfin il dit être presque dépourvu de tout besoin (L.30, 31).

...

Télécharger au format  txt (3.5 Kb)   pdf (69.5 Kb)   docx (11.1 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com