Question de Corpus : La salle de bain

Question de Corpus

        Ce Corpus présente 4 incipit de textes en rapport avec la salle de bain. Les Noces barbares de  Yann Queffelec paru en 1985 tout comme le texte de Jean Philippe Toussaint qui s’intitule : La salle de bain car il met en scène un homme énigmatique qui s’installe doucement dans sa salle de bain et  ne veux plus en sortir, si bien que son major d’homme, Edmonsson prévient sa mère qui vient lui apporté des gâteaux dans la salle de bain. Dans Les Noces barbares, Nicole est dans sa salle de bain et se prépare pour aller à un rendez-vous amoureux pendant que ses parents pense qu’elle est chez sa cousine Nanette. Nous avons aussi un incipit de Jean Echenoz : Ravel paru en 2006 qui nous montre un homme âgé qui se prépare lui aussi pour un rendez-vous avec une femme : Hélène Jourdan Morhange. Et enfin Boris Vian, L’écume des jours publié en 1947 où on nous présente Colin, un jeune homme qui est lui aussi dans sa salle de bain pour ce faire beau cependant nous ne savons pas s’il a un rendez-vous mais nous le pensons. De plus tous ces incipit son du même genre et de la même époque.

Nous allons montrez en quoi une scène de salle de bain peut-être intéressante pour ouvrir un roman.

        Dans toutes ces amorces de roman nous avons pu remarqués qu’elles se trouvent toutes dans une salle de bain, trois des personnages se préparent pour un rendez-vous dont deux qui sont des rendez-vous galants. Les quatre préambules utilisent un discourt descriptif et narratif. Ce sont des scènes intimes car on est directement en lien avec les personnages, on connaît leurs physiques grâce aux miroirs qui leurs fait face dans chacun des textes. Dans Ravel l’auteur utilise des phrases longues « Ensuite, pour peu qu’on […] le carreau dérapant de La salle de bains. » L3-5 et un langage soutenue tout comme chez Jean Philippe Toussaint. Contrairement aux Noces barbares ou l’on utilise un vocabulaire courant et des phrases courtes : « Le bain refroidissait. »L1. Jean Echenoz fait aussi des comparaisons : « un sourcil rétif qui à poussé dans la nuit comme une antenne » L15 mais aussi chez B. Vian : «  Son peigne d’ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l’aide d’une fourchette dans la confiture d’abricots. ». Dans L’écume des jours de B. Vian procède à une personnification de ses boutons : « En se voyant si laids dans le miroir grossissant, ils rentrèrent prestement sous la peau et, satisfait, Colin éteignit la lampe. » L8. Cet incipit est surréaliste : « Il vida son bain en perçant un trou dans le fond de la baignoire. »L16. La salle de bain est aussi très original en effet ses paragraphes sont numérotés, le personnage principal passe ses journées dans la salle de bain et progressivement s’y installe : « Lorsque j’ai commencé à passer mes après-midis dans la salle de bain, je ne comptais pas m’y installer ; non je coulais la des heures agréables, méditant dans la baignoire, parfois habillé, tantôt nu. »L1-2 « J’ai commencé à déménager une partie de ma bibliothèque. »L17-18. À ce moment là ont est en droit de se demander s’il est fou ou bien malade.

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