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Question sur corpus composé de poèmes

Commentaire de texte : Question sur corpus composé de poèmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Août 2017  •  Commentaire de texte  •  752 Mots (4 Pages)  •  3 052 Vues

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2nde A

Question sur Corpus

Poèmes

Pour cette question sur corpus, nous allons étudier quatre poèmes : La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France de Blaise Cendrars en 1913, Usage du Temps de Jean Follain en 1941, Ethiopiques de Léopold Sédar Senghor en 1956 et finalement Hauteurs de Belleville de Jacques Réda en 1968. Ces quatre poèmes présentent tous un aspect commun, la ville. Nous analyserons quelles émotions la ville suscite chez les différents poètes du corpus. Nous allons étudier dans une première partie les poèmes de Jacques Réda, Léopold Sédar Senghor et Jean Follain en montrant la sensation de tristesse et de désillusion envers la ville. Dans un second temps, nous examinerons le poème de Blaise Cendrars en démontrant que le poète dégage une sensation de nostalgie pour sa ville.

Dans Usage du Temps, Jean Follain utilise une anaphore « C’était une occupation douce » (v.1, v.4) dans la première et la deuxième strophe. Le narrateur flâne dans la ville décrite comme « fantomati[que] » (v.7). Cet extrait propose une description très près de la réalité avec ses « petites épiceries sombres » (v. 4) et ses « réverbères » (v. 8), ce qui a pour conséquence de dégager une émotion moins évidente que dans les autres poèmes de ce corpus. Notamment dans le poème de Jacques Réda, Hauteurs de Belleville, les personnes se baladent dans la ville qui est ici décrite comme flottante, comme incrustée dans les nuages. Les éléments naturels tels que le vent et le ciel apportent une dimension émotionnelle au poème, renchérie par la présence des personnages qui cherchent à se rencontrer sans jamais réellement rentrer en contact : « Nos doigts, nos bouches s’approchaient sans réduire l’espace » (v. 12). Cette difficulté à communiquer entre les êtres les rend tristes et nostalgiques. Dans A New York, les sentiments de Léopold Sédar Senghor pour la ville évoluent au fil du temps. Il compare la ville à une jolie femme et emploie une métaphore « grandes filles d’or aux jambes longues » (v.1). Il utilise une anaphore, « Si timide » (v. 3 et 4) pour définir son admiration pour New York. Il est très impressionné par la puissance que lui inspire la ville avec ses « gratte-ciel qui défient les cyclones » (v. 7). Mais son plaisir est éphémère et très vite vient la désillusion. Il se rend compte de la vérité et se plaint du manque de verdure, « pas un rire d’enfant en fleur » (v. 14), un environnement finalement impersonnel dirigé par l’argent, il n’y a « que des cœurs artificiels payés en monnaie forte” (v.17). Ici, il y a un mélange d’admiration au début du poème qui finit par un sentiment de dégoût.

Dans les trois poèmes que nous avons étudiés les poètes exposent chacun des sentiments de mélancolie et de déception.

Dans La Prose du Transsibérien et de la Petite Jeanne de France, Blaise Cendrars exprime un sentiment de manque pour sa bien

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