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Les étudiants de la salle de lecture

Étude de cas : Les étudiants de la salle de lecture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2023  •  Étude de cas  •  2 021 Mots (9 Pages)  •  132 Vues

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Les bibliothèques ont été soumises à de profonds changements au cours des dernières années. Elles ont dû s’adapter aux nouvelles technologies avec l’arrivée de l’informatique, mais aussi avec l’arrivée massive des ressources électroniques. De plus en plus d’étudiants se rendent à la bibliothèque pour avoir un espace de travail mais accéder aussi à des ressources qu’ils n’ont pas chez eux. Cette enquête interroge sur la présence des étudiants au sein de cette bibliothèque en s’appuyant sur une enquête. En effet dans cette enquête on peut remarquer que c’est un questionnaire qui interroge sur l’activité à la bibliothèque lors de la venue des étudiants ou d’autres usagers et nous aider comprendre les différents usages des individus par rapport a leurs statuts. On essaie également de savoir s’ils empruntent des documents proposés, s’ils consultent les documents proposés par la bibliothèque ou s’ils utilisent leurs propres documents tout en profitant de l’espace offert par cette bibliothèque. Cette enquête a un objectif c’est-à-dire de connaitre les usagers qui fréquente la bibliothèque, qui ils sont réellement, pourquoi ils viennent dans la bibliothèque, ce qu’ils sont et comment ils utilisent les services proposés par cette bibliothèque. Autrement dit dans cette enquête on va plus s’intéresse sur la variété des activités des étudiants et de leurs profils mais aussi sur leur finalité des étudiants pour venir dans la bibliothèque.

La bibliothèque de Lille et comme de nombreuses autres bibliothèques semblent confrontées à la présence massive d’étudiants mais aussi de « séjouneurs ». Galland et Oberti expliquent dans leurs ouvrages que « le type social de l’étudiant ne s’est imposé comme une réalité massive que récemment. Avant-guerre, la proportion de jeunes poursuivant des études supérieures étant encore très faible. La croissance de la population s’est évidemment accompagnée d’une profonde transformation de sa composition, de ses attentes et de ses dispositions. » L’origine de la massification scolaire en France est apparu en 1881-1882 où les lois Jules Ferry généralisent la scolarisation à tous les enfants, l’école est gratuite, laïque et obligatoire. La massification scolaire peut se définir comme un phénomène exclusivement quantitatif et désigne l’augmentation du nombre de personnes se rendant à l’école. Cette école obligatoire va engendrer le phénomène de massification scolaire. La massification scolaire s’accélère et on voit le développement de l’enseignement secondaire et supérieur. Entre 1950 et 2010, le nombre d’élèves a augmenté de 30% dans le premier degré, il a été multiplié par 3,8 dans le second degré et par 10,6 dans le supérieur. En effet, on comprend donc que les étudiants sont de plus en plus nombreux au sein de ces bibliothèques, ils font partie de nouveaux comportements de la bibliothèque, ils se rendent dans ces lieux afin d’avoir un espace de travail calme et ainsi avoir des ressources disponibles, les bibliothèques offrent un cadre motivant pour les étudiants, la salle de lecture devient un bureau d’étudiants et cet effet de bureaux étudiants les poussent à s’investir davantage et de mieux se concentrer. Selon des recherches et selon des enquêtes la bibliothèque « publique » est vécue comme un lieu dynamique et accueillant où les investissements interpersonnels et intellectuels sont fort heureusement peu académisés et où les connotations quelque peu austères attachées à la lecture prescrite sont euphémisées : « La bibliothèque universitaire me déprime, la médiathèque est plus conviviale, on est plus près des gens. Je suis plus gaie à la médiathèque, je trouve les livres mieux présentés, près de nous, il y a plus de vie, plus d’affiches, il y a la salle d’actualité, etc. » (Carine). « Travailler chez soi, tout seul, non. À la bibliothèque c’est complètement différent, avec des copines, des gens autour de soi. Je passe une après-midi et tout en étant sérieuse je discute de temps en temps, c’est détendu tout en étant sérieux. Je travaille, je discute, je sors fumer une cigarette, et je me dis qu’après je pourrai aller faire un petit tour en ville » (Sylvie).

Pour cette enquête j’ai donc décidé de mettre en place trois profils d’usagers pour analyser correctement les données, et je me suis basé sur le travail initial de la bibliothèque de Lille initié par Ségolène PETITE et Laurence LE DOUARIN. Premièrement il y a les séjouneurs qui sont catégorisés comme ceux qui vont profiter de l’espace qu’offre la bibliothèque pour utiliser des documents mais ne les consultent pas et n’empruntent aucun document qui est mis à leurs dispositions, ils ne sont sûrement pas abonnés à la bibliothèque et ils utilisent la bibliothèque comme un espace quelconque c’est-à-dire qu’ils y mangent, boivent ou téléphonent. Deuxièmement il y les consulteurs qui vont être des individus qui consultent leurs documents personnels ainsi que les documents proposés par la bibliothèque. Dernièrement il y a les plurivalents qui font partie des personnes qui optimisent leur présence au sein de la bibliothèque, ils vont consulter les documents en plus d’utiliser leurs documents personnels et vont même également emprunter et sont inscrits à la bibliothèque. On va donc maintenant comprendre leurs usages des lieux selon leurs profils.

Dans cette enquête on peut voir qu’il existe plusieurs modalités d’usages de la médiathèque Jean Lévy à Lille pour comprendre l’influence qui a dans les bibliothèques. Il y a d’abord la consultation directe des documents en accès libre, la consultation indirecte de documents, la demande de renseignements, la consultation du catalogue, le travail sur des documents personnels, l’emprunt de documents, l’emprunt de CD ou du DVD, la consultation internet ou boire manger et téléphoner. Comme dit précédemment, les étudiants ont des pratiques différentes selon leurs profils, les licences sont d’avantages centrés sur le travail studieux tandis que les master ont un besoin de travail sur documents, les disciplines sont particulièrement dissocier.

« Le travail universitaire suppose l’accomplissement régulier et fréquent d’une multitude d’actes de lecture, sous les formes il est vrai les plus diverses, qu’il s’agisse de lire un livre ou un article, de recherche une information ou de consulter une revue, de compulser des notes ou des polycopiées.. » - Mathias Millet, 2003
De cette citation, on peut comprendre que l’ensemble des étudiants place la lecture au coeur du travail universitaire, mais on peut quand même les différencier selon leurs disciplines exercées. Ceux qui poursuivent la

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