Procédés lexicaux utilisé dans le texte " H. de Balzac, Ferragus"

PROCEDES

EXEMPLES

INTERPRETATIONS

Champs lexicaux

Ville

Monstre / corps

Richesses

Nuit

« Ville », « culs de sac », « barrières », « rue », « porte », « maisons », « premier étage »

« Estomac », « monstre », « rugit », « mille pattes », « membranes », « pieds », « articulations », « tête », « bras »

« Délicieux », « joli », « élégant », « pleine de sciences et de génie »

« Sombre », « échappée de lumière », « profond », « silencieux », « minuit », « deux heures du matin »

• Description de Paris (réaliste)

• Paris est personnifiée : ville monstrueuse, immense

• Valorisation de Paris

• Montre l’aspect insaisissable de Paris (ville qui n’est pas identique le jour / la nuit)

Texte descriptif

Cadrage + organisation du texte (à explorer) 🡪 point de vue du narrateur + connecteurs spatiaux pour comprendre le trajet de son regard.

à relever

à interpréter

Enonciation

Texte 3ème p. sg

l. 18 2ème p. du sg

Présent

« ô Paris ! tes… »

• Admiration mêlée de crainte ( = fascination) du narrateur (ELOGE) pour une ville vivante
• Valeur = la description

Ton employé

Registre (tonalité) fantastique

Tous les exemples avec le monstre

• Description naturaliste qui comporte une forte charge symbolique (naturalisme = extrême réalisme + éléments symboliques)

Figures de style

Oxymore

Comparaisons

Personnifications

Métaphore

Question rhétorique

Enumérations

le plus délicieux des monstres

Tout neuf comme la monnaie

Elégant comme une femme à la mode

…comme les membranes d’un grand homard

la rue parle

les cheminées fument

portes baillent

estomacs heureux

le mouvement communique

Paris est le plus délicieux des monstres

Quelle vie toujours active a le monstre?

Une cuisine, un atelier, un lit, et enfin un jardin

…tes sombres paysages […] tes murmures

• Aspect insaisissable de Paris : ville à la fois attirante et effrayante

• Paris est en pleine métamorphose (travaux du baron Haussmann)
• …différentes classes sociales se côtoient sans se fréquenter ni se mélanger, permettant néanmoins à Paris de vivre (haute bourgeoisie, petite bourgeoisie, ouvriers : ceux qui peuvent se permettre de vivre la nuit, et ceux qui se lèvent aux aurores pour travailler)

• Paris est vivante. Les habitants et la ville ne forment qu’un.

• Paris est immense et effrayante tout en étant une ville très attirante.

• Cette interrogation énonce une évidence : le monstre (Paris) ne connaît jamais de repos, ni la nuit ni le jour. L’apport de l’adverbe « toujours » souligne le fait que l’agitation parisienne est incessante.

• Les ouvriers parisiens vivent dans peu d’espace. Cette énumération des petites possessions des ouvriers met d’autant plus en valeur l’étroitesse de leur logement ( = des conditions de vie très difficiles)
• Allusions aux quartiers défavorisés. Impression de paysage désolé, effrayant, où les bruits ont cessé de se faire entendre : on « murmure », ce qui ajoute à l’inquiétude

Types de phrases

Exclamatives

Formes de phrases

Phrases non-verbales

Longueur / rythme

Phrases longues et très ponctuées

(rythme très saccadé)

ô Paris ! beau spectacle ! (etc.)

Monstre complet d’ailleurs !

Eh !

RAS

L 1 à 4 ; l.18

• Admiration du narrateur
• Fascination (admiration + crainte) du narrateur

• On se concentre sur ce que voit le narrateur. Passages très rythmés qui soulignent le passage du regard du narrateur sur ce qui l’entoure, et la variété des personnes que l’on peut rencontrer à Paris : c’est une ville cosmopolite.
• Rythme qui décrit bien celui de la vie à Paris : dense, trépidant, incessant, qui donne presque le vertige.